French Recordings

La radio et la télévision.
Les auditeurs d'une station de radio écoutent une émission, les téléspectateurs en regardent une sur "le petit écran".
Sur une chaîne de télévision, le présentateur (la présentatrice) présente les nouvelles/les informations/"le journal". Il/elle annonce les événements, il/elle commente l'actualité. Une nouvelle importante est "à la une" des médias. Le matin et le soir sont les heures de grande écoute.
À la télévision, on peut regarder des débats, des reportages, des séries télévisées, des téléfilms, du sport, la météo, des jeux de toutes sortes....

La presse.
Pour être informé, on peut lire un quotidien (= un journal qui paraît tous les jours), un hebdomadaire (qui paraît toutes les semaines), un mensuel (qui paraît tous les mois).
Le lecteur (la lectrice) peut aussi lire un magazine spécialisé ou une revue, que l'on achète chez un marchand de journaux. Un lecteur fidèle prend un abonnement au journal = il est abonnée (= il reçoit chaque numéro du journal à la maison).
Le journal comprend différentes rubriques: politique intérieure, politique étrangère, faits divers, sports, météo, débats... Les journalistes écrivent un article, un éditorial ou un reportage.

Le journalisme critique.
Il faut bien que nous nous occupions aussi du journalisme d'idées. La conception que la presse française se fait de l'information pourrait être meilleure, nous l'avons déjà dit. On veut informer vite au lieu d'informer bien. La vérité n'y gagne pas.
[...] Une chose du moins est évidente, l'information telle qu'elle est fournie aujourd'hui aux journaux, et telle que ceux-ci l'utilisent, ne peut se passer d'un commentaire critique. C'est la formule à laquelle pourrait tendre la presse dans son ensemble.
D'un part, le journalisme peut aider à la compréhension des nouvelles par un ensemble de remarques qui donnent leur portée exacte à des informations dont ni la source ni l'intention ne sont toujours évidentes. Il peut, par exemple, rapprocher dans sa mise en pages des dépêches qui se contredisent et les mettre en doute l'une par l'autre.
[...] Il est un autre apport du journalisme au public. Il réside dans le commentaire politique et moral de l'actualité.
Albert Camus, Actuelles I, "Le journalisme critique".

Expressions-clés.
☻ Faire de son mieux.
☻ La langue de bois. (les phrases-clichés employées par les
politiciens)
☻ Quant à ... (= en ce qui concerne)
☻ Ce n'est pas un mince problème. (= c'est un gros problème)
☻ De plus...
☻ D'une part, d'autre part...

Les journaux francophones.
Les lecteurs francophones disposent de nombreux quotidiens répartis dans différents pays. Citons, parmi d'autres exemples: en Algérie, "El Watan", "Liberté Algérie"; en Suisse, "Le Temps", "La tribune de Genève", en Belgique, "La Libre Belgique", "Le Soir"; au Canada, "Le Devoir", "Le Droit"; au Liban, "L'Orient-Le-Jour"; au Sénégal, "Le Quotidien"... La plupart de ces journaux disposent d'un site Internet.
Il existe, de plus, une "Union internationale de la presse francophone", qui se réunit régulièrement. Vous trouverez la liste des médias francophones sur le site du programme français des Nations unies [http://www.un.org/Depts/OHRM/sds/lcp/French].
Ces publications offrent un point de vue intéressant et souvent peu connu des Français. Elles jouent un rôle particulier dans des pays où le français n'est qu'une des langues nationales (en Algérie, en Suisse...) Elles s'adressent donc à des lectures bilingues (au minimum) et souvent privilégies. Pour une analyse plus approfondie de la presse francophone, vous pouvez lire l'article de Gilles Kraemer sur le site [http://www.cairn.info/revue-reseaux-2002-1-page-194.html].

Je m'y rendis à 4 heures du matin.

Bonjour!
Salut!
Bonjour!
Bon apres-midi!
Bonsoir!
Bonne nuit!
Comment allez-vous?
Ravi de te voir!
Comment ça va?
Bien, merci.
Ça va.
Quoi de neuf?
Et toi?
Rien de spécial.
Chère Natasha...
Cher Sergei...
Bienvenue!
Ça boume?
Bonjour!
J'aimerais vous rencontrer.
Comment ca va?
Je vais assez bien.
Je vais bien, merci, et vous?

souffrir en silence
travailler avec le modèle femme
proposer une version moderne
servir dans un restaurant
toucher à l'épaule
toucher avec la main
penser à quelqu'un
retirer une tique
lui promettre monts et merveilles
se mentir à soi-même
craindre le dentiste

La presse féminine.
L'apparition, au XIXe siècle, de la presse en France est étroitement liée à l'émergence d'idées féministes visant à promouvoir une place plus importance de la femme dans la société. À partir du XIXe siècle, avec l'essor de de l'industrie de la presse, les gazettes et autres journaux se multiplient. Dès lors, la presse féminine est marquée par un dualisme entre titres militants, dont certains dépassent les 100 000 exemplaires, et titres conservateurs, prompts à conforter la femme dans son rôle traditionnel de maîtresse de maison. Ce dualisme perdure jusque dans les années 1990, qui voient une éclosion de titres sans précèdent.
Depuis une quinzaine d'années, la tendance générale est à l'industrialisation et à la segmentation de la presse féminine. Si ce mouvement n'est pas l'apanage des magazines féminins, il y est plus fortement marqué du fait de sa haute rentabilité: le secteur est aujourd'hui le plus riche en publicités de toute la presse. Sur le marché, la France occupe une place de choix, puisqu'elle se situe au troisième rang mondial, derrière les États-Unis et l'Italie.
F. Migeon, "Les Femmes telles qu'elles se feuillettent", "Le Français dans le monde", n 358 (juillet-août 2008).

Marcel Mangel, dit "le mime Marceau", est sans conteste l'un des plus grands artistes de son époque. Il naît le 22 mars 1923 à Strasbourg.
Après la Deuxième Guerre mondiale et ses activités de résistant, il suit les cours de théâtre de Charles Dullin avant de trouver sa voie chez le mime Etienne Decroux. En 1947, il crée un personnage poétique, Bip, sorte de Pierrot lunaire à la silhouette filiforme, qui passe en un éclair de l'allégresse à une profonde tristesse. Il fonde, la même année, sa propre compagnie de mime, la seule au monde, et inscrit au répertoire des mimodrames et des pantomimes tels que "Le Manteau" d'après Gogol, "Le Joueur de flûte", "Paris qui rit, Paris qui pleure..."
Vénéré au Japon, pays du théâtre kabuki et nô, mais aussi en Amérique latine ou en Russie, le mime Marceau est l'inventeur de la marche contre le vent qui a inspiré la danse "Moonwalker" de Michel Jackson et influencé le danseur Rudolf Noureïev.
Officier de la Légion d'honneur, le mime Marceau est nommé en 2002 ambassadeur de bonne volonté pour le troisième âge de l'ONU.
Il meurt le 22 septembre 2007 à Cahors et est enterre à Paris, au cimetière du Père-Lachaise.