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Jean-Souris. Épisode 5
Le père des enfants a amené le petit chien à la SPA. Jean-B. est inconsolable.

Un soir, papa est rentré du travail avec un petit paquet qu’il tenait derrière son dos.
- Tenez, il a dit en toussotant. C’est pour vous.
C’était une sorte de boîte à chaussures, avec un couvercle plein de trous retenu par une ficelle.
A l’intérieur, il y avait une adorable souris blanche.
Elle ne devait pas mesurer plus de dix centimètres, avec un museau pointu et une petite queue toute rose. Je l’ai prise dans la main et, aussitôt, elle est allée se blottir dans ma manche, comme si elle venait de m’adopter.
- Pour nous? j’ai répété sans y croire. Et on peut la garder?
- Bien sûr, a dit papa. Elle est très propre et elle a tous ses vaccins. Mais attention, ne comptez pas sur moi pour nettoyer sa litière, hein !
On s’est tous jetés dans ses bras.
-Tu me promets que tu ne seras plus triste? il a dit quand ça a été mon tour.
En quelques minutes, ça a été une joyeuse pagaille : tout le monde voulait toucher la souris et lui trouver un nom.
- Que pensez-vous de Jean-Souris ? a proposé papa. Le marchand a été formel: c’est un mâle. Ça évitera les... euh... problèmes.
Papa est très fort comme médecin.
Quand, une semaine plus tard, Jean-Souris a eu le ventre qui a commencé à s’arrondir bizarrement, il a dit:
- C’est normal: vous lui donnez trop à manger.
Là où il a été bien étonné, c’est quand il a trouvé un matin sur la litière cinq souriceaux presque transparents.
-Je n’y comprends vraiment rien, a dit papa. Le vendeur m’avait pourtant assuré...
Pour loger tout ce petit monde, on a remonté de la cave une vieille cage à oiseaux. Les barreaux étaient trop écartés, alors on l’a mise dans la baignoire pour éviter que les souriceaux ne s’échappent dans tout l’appartement.
Le problème, c’était l’heure du bain : il fallait les rattraper un par un avant de pouvoir entrer dans la baignoire. Le temps d’en cueillir un, l’autre avait déjà filé, glissant sur l’émail comme une bille.
Moi, ça ne me gênait pas parce que je déteste me laver.

Omar Sy est un acteur et humoriste français. Il est né en 1978 à Trappes, dans la banlieue de Paris. Son père, sénégalais, et sa mère, mauritanienne, sont arrivés en France dans les années 70. Très jeune, il s'est intéressé à la comédie et s'est inscrit dans un club de théâtre.
Omar a débuté sur Radio Nova en 1996 et a fait la connaissance du
comédien Fred Testot. Ils se sont associés et ont créé le duo Omar et
Fred. Ils ont travaillé à la télévision. Leur émission est
rapidement devenue très populaire. En 2011, Omar Sy a joué dans le film Intouchables. Avec presque 20 millions de spectateurs, cette comédie est restée en tête des entrées pendant dix semaines. L'acteur a reçu un César pour son interprétation et il est devenu très populaire. En 2012, il a traversé l'Atlantique pour participer à des films comme X-Men ou Jurassic World. Sa famille s'est installée avec lui à Los Angeles. Omar est marié et a quatre enfants.
Ses passions ? Il adore jouer aux cartes ! Il aime la danse et préfère danser sur du funk. Le jazz le passionne et c'est aussi un amateur de football.

Le conseil de guerre épisode 4
Quand Jean-B. et ses frères reviennent du dîner, le petit chien a disparu de leur chambre.

On a fouillé partout, sous les lits, dans le placard à chaussures, la penderie. Autant chercher une aiguille dans une meule de foin: d’abord la chambre n’est jamais bien rangée, et il était si petit qu’il aurait pu se cacher
- Qu’est-ce qu’on va faire? a demandé Jean-C.
- Il n’a pas pu quitter la chambre, a dit Jean-A.
Préparons un appât, la faim le fera bien sortir de sa cachette.
C’était un bon plan. J’avais déjà lu ça dans une histoire de l’Album des Jeunes qui se passait aux Indes : des chasseurs attachent une chèvre vivante à un piquet pour piéger un tigre mangeur d’hommes.
On a mis les rogatons dans une assiette, bien en vue, et on s’est mis au lit comme si de rien n’était, le drap sur la tête et surveillant l’appât.
— Tu crois que ça va marcher? j’ai murmuré.
- Silence, a fait Jean-A. Tais-toi et guette.

On est restés comme ça pendant une heure, les yeux écarquillés dans l’obscurité et retenant notre respiration.
- Alors ? a demandé Jean-C. en venant aux nouvelles.
- Toujours rien.
- Et si on mettait des rondelles de saucisson dans l’assiette? j’ai proposé. Peut-être qu’il préfère ça à la viande.
Trop risqué, a dit Jean-A. Si on se fait piquer dans la cuisine, on est cuits.
Il faut attendre. Il va bien se décider à sortir.
Une heure plus tard, toujours pas de chiot.
Papa et maman avaient dû aller se coucher, parce qu’on n’entendait plus un bruit dans Tappartement. Les yeux me brûlaient et je commençais à être inquiet.
- Il s’est peut-être glissé dans une de tes chaussures et il s’est asphyxié, a gloussé Jean-A.
- Très drôle, j’ai dit, mais je n’avais pas le cœur à rire.
Soudain, la lumière du plafonnier a jailli.
- Est-ce que vous auriez l'extrême amabilité de m’expliquer ce que fait cette... cette... chose dans mon lit ? a tonné une voix.
On a risqué un œil hors des draps, feignant d’être éblouis comme si on dormait depuis longtemps.
- Qui ça, nous? a articulé Jean A. d’une voix pâteuse.
Papa se tenait sur le seuil, en pyjama, une brosse à dents dans la main droite.
Dans l'autre, suspendu par la peau du cou, il y avait Dagobert, enfin Grognard ou Milou, qui mâchonnait tranquillement une chaussette.
- Pas la peine de jouer les innocents, a dit papa d’une voix glacée. Conseil de guerre. Je vous attends tous les deux au salon.
Ça a vraiment bardé.
On a eu beau pleurer, supplier, papa ramenait dès le lendemain notre chiot à la SPA.
- J’en suis aussi triste que vous, il a dit en revenant. Il avait une bouille bien sympathique, ce corniaud.
- Ils vont le tuer, j’ai sangloté. Ils mettent les chiens dans des sacs et les noient !
- Mais non, a dit papa. Il restera au chenil jusqu’à ce qu’il trouve un maître. Il sera plus heureux dans une maison où il pourra courir tout son saoul. Ici, en appartement, il serait vite devenu neurasthénique. Est-ce que vous comprenez ?
On a fait oui de la tête, mais j’étais désespéré.
Je n’ai rien pu manger de toute la journée. En classe, je me mettais à pleurer pour un rien.
Chaque fois que je passais devant le local à poubelle, je m’attendais à voir surgir en jappant notre petit chiot si pataud, et les larmes me montaient aux yeux.
- Je t’assure qu’il est heureux là-bas, disait maman pour me consoler. Lui aussi a besoin d’amis. Le refuge, c’est comme une grande colonie de vacances pour lui.
Mais je sentais bien à sa voix qu’elle n’en pensait pas un mot.

Dagobert épisode 3
Un jour, en rentrant de l’école, Jean-B. et ses frères trouvent un petit chien dans les poubelles en bas de leur immeuble.
PAR CHANCE, maman était partie faire des courses avec Jean-D. et Jean-E. On lui a fait une niche avec le dernier tiroir du bureau, un panier avec une vieille corbeille de fruits confits.
Comme il ne voulait jamais rester tranquille, on a passé la fin d’après-midi à quatre pattes à le rattraper sous les lits et à jouer avec lui,
En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, il avait déchiqueté :
- un chausson de Jean-C.
- l’album Spirou 1976, 674 pages, que j’avais reçu à Noël
- un paquet de Zan tout neuf
- une balle super-rebondissante en caoutchouc
- le rideau de la douche
C’était génial !
L’un après l’autre, on faisait le guet à la porte, et quand maman est arrivée avec les petits, on était tous les trois plongés avec application dans nos devoirs de classe.
- Bonne journée, mes chéris ? elle a demandé en nous embrassant.
- Hon, hon..., on a fait sans même lever la tête de nos cahiers.
- Quel sérieux dans cette maison ! elle a dit, un peu inquiète quand même. Vous êtes sûrs que tout va bien ?
On n’a pas répondu, trop concentrés sur nos devoirs. Jean-A. avait sa flûte à portée de main au cas où notre chiot se serait mis à couiner. Quand on a rouvert le tiroir, il dormait bien sagement en boule dans sa corbeille.
- On l’appellera Grognard, a dit Jean-A. Comme les soldats préférés de Napoléon.
- Non, j’ai dit. On l’appellera Dagobert.
- Non a dit Jean-C. Milou, comme le chien de Tintin.
Au dîner, on s'es, mis des restes de viande dans les poches, mais quand on a voulu les donner au chien, la corbeille était vide.
- Catastrophe ! a dit Jean-A. Il s'est échappé du tiroir.

Sémiramis de la Trouillère Épisode 2
Jean-B. rêve d’avoir un chien, mais ses parents ne sont pas d’accord.

Le chien de François Archampaut s’appelle Sémiramis de la Trouillère. C’est un drôle de nom pour un chien, mais François Archampaut dit que c’est parce que son chien a un pedigree qui remonte aux rois carolingiens. C’est un chihuahua microscopique avec des rubans sur la tête et un collier incrusté de diamants. Le chauffeur le promène tous les jours dans la DS 19, assis sur un petit coussin de soie sur le siège du passager.
Fiançois Archampaut dit que Sémiramis de la Trouillère ne peut manger que dans des gamelles en or massif parce que, sinon, ça lui donne des allergies terribles.
Jean-A., qui est jaloux, dit que le chien de François Archampaut fait des crottes plus grosses que lui.
- Je t’apprendrai, dit François, que Sémiramis a fait l’école des chiens policiers de Scotland Yard. Il est petit, d’accord, mais il peut maîtriser n’importe quel voleur armé jusqu’aux dents. Il a même failli jouer dans un feuilleton télévisé, mais on n’a trouvé aucun chien assez fort pour le doubler dans les cascades.
Ça en a bouché un coin à Jean-A. parce qu’on n’a pas la télé et qu’il n’a pas pu vérifier.
Un jour, on a trouvé un chien dans l’entrée de l’immeuble.
C était un minuscule corniaud à la démarche pataude et maladroite, qui fouillait dans le local des poubelles.
C est Jean-C. qui a eu l’idée: puisque papa et maman ne voulaient pas qu’on ait un chien, on le garderait en cachette, juste pour nous.
- D’accord, a dit Jean-A., mais il sera à moi.
- Pas question, a dit Jean-C. Je l’ai vu le premier.
- J’ai lu un livre sur les chiens, j’ai dit. Il n’y a que moi qui peux m’en occuper.
On s’est disputé un moment, puis on a décidé qu’il serait à nous trois. On l’a glissé dans mon cartable et on l'a monté en cachette jusqu’à l’appartement.

Le meilleur ami des enfants Épisode 1
MON rêve serait d’avoir un chien.
Un labrador, comme Dagobert dans le Club des Cinq. Il serait juste à moi et il montrerait les dents quand Jean-A. lui donnerait des ordres.
En prévision de ce jour là, j’ai acheté un livre qui s’appelle Comment s occuper de votre fidèle compagnon. On voit toutes les races de chiens, ce qu'il faut leur donner à manger, les colliers anti-puces, les vaccins, et comment leur faire leur toilette.
Je connais le livre par cœur. Dans mon tiroir secret, j’ai même un os en caoutchouc que j’ai acheté pour quand j’aurai un chien. J’ai préparé aussi des listes de noms: Dagobert, Rex, Prince, Rintintin... Tout dépendra à quoi il ressemblera.
J’adore y penser, m’imaginer toutes sortes de jeux qu’on ferait tous les deux. Mais en même temps ça me rend triste parce que papa et maman ne veulent pas qu’on ait un chien.
Ils disent qu’on est bien assez nombreux sans s’encombrer en plus d’un animal. Cinq enfants, bientôt six, en plus des poissons rouges et du cochon d’Inde, ça va comme ça: pas question de transformer la maison en ménagerie.
- C’est important pour notre développement, je dis. S’occuper d’un animal à notre âge nous donne le sens des responsabilités et permet des transferts propices à notre épanouissement affectif.
C’est ce qu’on dit dans mon livre: le chien sera toujours le meilleur ami des enfants.
- Je connais la musique, dit papa. Au début, tout le monde voudra s’en occuper, et après ce sera à moi de le descendre faire sa promenade. J’ai assez de cinq enfants comme ça.
- Mais non, papa, je te jure: c’est moi qui m’en occuperai !
- D’abord, dit maman, c’est un crime d’avoir un chien en appartement.
Le pauvre s’ennuierait toute la journée.
Ça, c’est un argument qui me tue. Pourquoi on n’habite pas dans une maison avec un jardin, comme François Archampaut?

Pendant des siècles, les Européens ont considéré la France comme le centre de l’activité culturelle, de la mode progressiste et de l’art exquis. Cependant, le sentiment d’un progrès inéluctable n’a jamais été aussi intense qu’au cours des XIXe et XXe siècles révolutionnaires. L’industrialisation rapide, l’expansion des villes et l’évolution des traditions se reflétaient tous dans la peinture et la sculpture modernes de l’époque. Poursuivez votre lecture pour découvrir huit grands artistes français qui ont atteint la grandeur et ont changé notre façon de voir l'art.

La Suisse se trouve à l’est de la France, et ses autres voisins sont l’Allemagne, l’Autriche, le Liechtenstein et l’Italie. À cause de ça, il y a quatre langues officielles en Suisse : l’allemand, le français, l’italien, et le romanche (parlé par une minorité dans le sud-est). La langue suisse-française, parlé par 20% de la population, diffère très peu du français parlé en France, mais on compte avec les nombres septante, huitante et nonante. La capitale est Berne, situé entre les zones allemandes et françaises. Les suisses profitent d’une géographie variée, avec les Alpes au sud-ouest et deux grands lacs. La Suisse est connue pour sa neutralité ; elle n’est pas membre de l’Union européenne et elle n’utilise pas l’euro (sa monnaie est le franc suisse).

Monaco est le plus petit état du monde après le Vatican, avec une superficie de 2 km2 et une population de 33.000. Elle est une principauté, gouverné par un prince, mais protégée par la France. Elle est entourée de trois côtés par la France, avec une côte sur la mer Méditerranée. La langue officielle est le français, mais on y entend le monégasque, l’italien et l’anglais aussi. L’économie de Monaco est basée sur le tourisme, surtout les casinos et la course en voiture. Comme Monaco est si petite, elle est au même temps une ville, alors Monaco est sa propre capitale. Elle est membre de l’Union européenne et a été le premier à produire des pièces en valeur euro.