French Recordings

Bonjour, papa!
Je suis ne ici, a-t-il dit,
J'ai regarde grandir Harlem
jusqu'a la diffusion des gens de couleur
de fleuve en fleuve
a travers le mi-point de Manhattan
sortant de la Gare Penn
une dixieme noire d'une nation,
des avions de la Puerto Rico,

et des cales des bateaux, chico,
venus au nord du Cuba de Haiti de la Jamaique,
en autobus marques New York
de Georgia de Floride de Louisiane
a Harlem Brooklyn le Bronx.

Rue Eugénie-Legrand
Rue Charles-Renouvier
Passage Stendhal
Rue Lucien-Leuwen
Rue de Lesseps
Square Henri-Karcher
Cimetière du Père-Lachaise
Villa Godin
Impasse Suez
Cité Adrienne
Jardin de Lesseps
Rue de la Réunion
Rue de Fontarabie
Rue Frantz-Fanon
Place Mélina-Mercouri
Jardin de Vitaly
Passage Hypatie-d'Alexandrie
Rue des Orteaux

- Bonjour! Je m’appelle Cosette. J’ai douze ans et j’habite à Québec. Chez moi, j’ai un chat, deux chiens et un cheval.

- Bonjour! Je m’appelle Félix et je me sens très content aujourd’hui. J’adore les animaux! J’ai dix-sept poissons et trois serpents.

- Bonjour! Je m’appelle Jean-Louis. J’ai treize ans et j’habite à Paris. J’ai un petit chien qui s’appelle “Jo-Jo”.

- Bonjour! Je m’appelle Roxanne. Chez moi, j’ai un grand chat. Elle est très adorable.

- Bonjour! Je m’appelle Xavier. J’habite une ferme en Belgique. J’ai cinq chevaux et trois chiens.

Blanche a de grands yeux bleus d’une douceur insigne,
Qu’elle ferme à demi, d’un air tendre et mourant.
Son petit nez mutin est rose et transparent ;
Elle a dans ses contours des mollesses de cygne.

De son corps assoupli l’harmonieuse ligne
Enchante le regard qui va la parcourant,
Et l’on peut admirer le grand soin qu’elle prend
D’être à la fois aimable et caressante et digne.

Elle est svelte et légère, et vous n’entendez pas,
Quand elle vient à vous, le moindre bruit de pas,
Tant de ses petits pieds la marche est délicate !

La voyant si charmante et si mignonne en tout,
Si douce en ses façons, mise de si bon goût,
On en est amoureux. — Mais Blanche… est une chatte.

Rue de la Fontaine-du-But
Rue Duhesme
Rue Darwin
Rue des Cottages
Rue du Ruisseau
Rue Cyrano-de-Bergerac
Rue Jules-Jouy
Rue Diard
Rue de Trétaigne
Avenue des Thuyas
Avenue Gambetta
Jardin Samuel-de-Champlain
Rue des Rondeaux
Avenue du Père-Lachaise
Rue Ramus
Rue Émile-Landrin
Rue Achille
Rue des Pyrénées

1) Je vais en Floride avec ma famille. Nous allons en avion.
2) Vous allez à pied au parc.
3) Mes voisins prennent le bus pour aller à l'école.
4) Beaucoup de français vont en train quand ils voyagent.
5) Nous habitons à Tahiti alors il faut souvent prendre un bateau.
6) Ce weekend les Arnauds prennent leur voiture a la plage.

LE PRINTEMPS (ÉPISODE 1)

M. TAUPE avait travaillé très dur toute la matinée pour le grand nettoyage de printemps de son petit logis. D’abord avec des balais et des torchons ; puis, grimpé sur des escabeaux, des marches et des chaises, avec une brosse et un seau rempli de blanc de chaux, tant et si bien qu’il avait de la poussière plein les yeux et la gorge, des éclaboussures de neige sur son pelage noir, les bras rompus de fatigue et le dos douloureux.
Le printemps se répandait, dans l’air au-dessus de sa tête, dans les entrailles de la terre et tout autour de lui, introduisant dans son humble et sombre petite demeure le génie de la rébellion et de la nostalgie. Aussi n’y eut-il rien d’étonnant à voir M. Taupe jeter soudain sa brosse à terre en s’écriant: « Ah ! et puis zut et flûte ! Au diable le nettoyage ! » et décamper sans même se soucier d’enfiler son manteau.
Il se sentait appelé au-dehors par une force irrésistible. Il s’engagea dans une galerie, elle était étroite et petite, à la différence de la grande allée gravillonnée dont jouissaient les bêtes gîtant plus près du soleil et du grand air. Il se mit donc à gratter, à racler, à creuser et à ronger puis il rerongea, regratta, reracla et recreusa, faisant travailler activement ses petites pattes tout en se marmonnant à lui-même: « On monte! on monte ! » jusqu à ce que tout d’un coup, hop ! voilà son museau en plein soleil, M. Taupe se retrouva roulant sur l’herbe chaude d’une vaste prairie.

« Ah, comme c’est bon ! se dit-il. C’est tout de même plus agréable que de badigeonner des murs !» Une brise légère caressait son front brûlant, mais les rayons de soleil lui cuisaient le pelage et le joyeux gazouillis des oiseaux résonnait à ses oreilles engourdies par des mois de vie souterraine comme un horrible tintamarre. Gambadant aussitôt sur ses quatre pattes, tout à la joie de vivre et au ravissement d’un printemps qui ne s’accompagnait pas d’un nettoyage, il poursuivit son chemin à travers la prairie jusqu’à la haie qui la bordait.
Cela semblait presque trop beau pour être vrai. M. Taupe, tout à son affaire, déambulait dans les prés, le long des haies, à travers les bosquets, découvrait partout des oiseaux nichant, des fleurs à peine écloses, des feuilles qui poussent.

Rue Tholozé
Jardin Louise-Weber-dite-La-Goulue
Rue de l'Armée-d'Orient
Hameau des Artistes
Passage du Rocher de la Sorcière
Rue Girardon
Avenue Junot
Impasse Girardon
Square Suzanne-Buisson
Villa Léandre
Rue Simon-Dereure
Place Casadesus
Allée des Brouillards
Rue Juste-Métivier
Place Constantin-Pecqueur
Square Joël-Le Tac
Place Claude-Nougaro
Rue Pierre-Dac

Le lvre de la jungle
Le petit d'homme (épisode 2)
Chez les loups, lorsque les petits ont assez grandi pour tenir sur leurs pattes, leurs parents les présentent au Conseil du clan et à son chef, Akela.

La fin du Conseil, Mère Louve sentit se hérisser les poils de son cou. Père Loup poussa « Mowgli la Grenouille », comme on l’appelait, au milieu du cercle. Celui-ci resta par terre à rire et à jouer avec les cailloux qui scintillaient dans le clair de lune.
Akela ne leva pas la tête d’entre ses pattes mais continua son cri monotone:
— Regardez bien, regardez bien, ô loups !...
Un rugissement sourd partit de derrière les rochers — c’était la voix de Shere Khan, le tigre:
— Le petit est mien. Donnez-le-moi. Le Peuple Libre, qu’a-t-il à faire d’un petit d’homme?
Akela ne remua même pas les oreilles ; il dit simplement :
— Regardez bien, ô loups ! Le Peuple Libre, qu’a-t-il à faire des ordres de quiconque, hormis ceux du Peuple Libre?... Regardez bien !
Il y eut un chœur de sourds grognements, et un jeune loup de quatre ans, tourné vers Akela, répéta la question de Shere Khan :
— Le Peuple Libre, qu’a-t-il à faire d’un petit d’homme ?
Or, en cas de dispute sur les droits d’un petit à appartenir au clan, la Loi de la jungle exige que deux membres au moins, qui ne soient ni son père ni sa mère, prennent la parole en sa faveur.
— Qui parle pour ce petit ? dit Akela. Du Peuple Libre, qui parle ?
Il n’y eut pas de réponse, et Mère Louve s’apprêtait pour ce qui serait son dernier combat, elle le savait bien, s’il fallait en venir à combattre. Alors, le seul étranger qui soit admis au Conseil du clan - Baloo, l’ours brun endormi, qui enseigne aux petits la Loi de la jungle, le vieux Baloo, qui peut aller et venir partout où il lui plaît, parce qu’il mange uniquement des noix, des racines et du miel - se leva sur son séant et grogna :
— Le petit d’homme... le petit d’homme?... dit-il. C’est moi qui parle pour le petit d’homme. Il n’y a pas de mal dans un petit d’homme.
Je n’ai pas le droit à la parole, mais je dis la vérité. Laissez-le courir
avec le clan, et qu’on l’enrôle parmi les autres jeunes loups. C’est moi-même
qui lui donnerai des leçons.
- Nous avons encore besoin de quelqu’un d’autre, dit Akela. Baloo a parlé, et c’est lui qui enseigne nos petits. Qui parle avec Baloo ?

Le Livre de la jungle
La présentation des petits (Épisode 1)
Mogwli, un petit d’homme abandonné dans la jungle, est recueilli par la panthère Bagheera. Elle confie le bébé à un couple de loups du clan de Seeonee qui l’accueille comme un de ses louveteaux.
La Loi de la jungle établit très clairement que chaque loup peut, lorsqu’il se marie, se retirer du clan auquel il appartient. Mais, aussitôt ses petits assez âgés pour se tenir sur leurs pattes, il doit les amener au Conseil du clan. Celui-ci se réunit généralement une fois par mois à la pleine lune, afin que les autres loups puissent reconnaître leur identité. Après cet examen, les petits sont libres de courir où il leur plaît. Dès lors, et ce jusqu’à ce qu’ils aient tué leur premier daim, il n’y a pas d’excuse valable pour les loups adultes qui tueraient l’un des louveteaux. Si l’un d’eux s’en prenait à un petit, son châtiment serait la mort.
Père Loup attendit jusqu’à ce que ses petits pussent courir un peu, et alors, la nuit de l’assemblée, il les emmena avec Mowgli et Mère Louve au rocher du Conseil - un sommet de colline couvert de pierres et de galets, où une centaine de loups pouvaient s’isoler.
Akela, le grand loup gris solitaire, que sa vigueur et sa finesse avaient mis à la tête du clan, était étendu de toute sa longueur sur sa pierre. Un peu au-dessous de lui étaient assis plus de quarante loups de toutes tailles et de toutes robes : des vétérans, couleur de blaireau, qui pouvaient, à eux seuls, se tirer d’affaire avec un daim, jusqu’aux jeunes loups noirs de trois ans, qui s’en croyaient capables. Le solitaire était à leur tête depuis un an maintenant. Au temps de sa jeunesse, il était tombé deux fois dans un piège à loup, et une autre fois il avait été assommé et laissé pour mort: aussi connaissait-il les us et coutumes des hommes.
On causait fort peu sur la roche. Les petits se culbutaient l’un l’autre au centre du cercle où siégeaient leurs mères et leurs pères, et, de temps en temps, un loup plus âgé se dirigeait tranquillement vers un petit, le regardait avec attention, et regagnait sa place à pas silencieux. Parfois une mère poussait son petit en plein clair de lune pour être sûre qu’il n’avait point passé inaperçu.
Akela, de son côté, criait: « Vous connaissez la Loi, vous connaissez la Loi. Regardez bien, ô loups ! »
Et les mères reprenaient le cri : « Regardez, regardez bien, ô loups ! »