French Recordings

1) Je vais en Floride avec ma famille. Nous allons en avion.
2) Vous allez à pied au parc.
3) Mes voisins prennent le bus pour aller à l'école.
4) Beaucoup de français vont en train quand ils voyagent.
5) Nous habitons à Tahiti alors il faut souvent prendre un bateau.
6) Ce weekend les Arnauds prennent leur voiture a la plage.

LE PRINTEMPS (ÉPISODE 1)

M. TAUPE avait travaillé très dur toute la matinée pour le grand nettoyage de printemps de son petit logis. D’abord avec des balais et des torchons ; puis, grimpé sur des escabeaux, des marches et des chaises, avec une brosse et un seau rempli de blanc de chaux, tant et si bien qu’il avait de la poussière plein les yeux et la gorge, des éclaboussures de neige sur son pelage noir, les bras rompus de fatigue et le dos douloureux.
Le printemps se répandait, dans l’air au-dessus de sa tête, dans les entrailles de la terre et tout autour de lui, introduisant dans son humble et sombre petite demeure le génie de la rébellion et de la nostalgie. Aussi n’y eut-il rien d’étonnant à voir M. Taupe jeter soudain sa brosse à terre en s’écriant: « Ah ! et puis zut et flûte ! Au diable le nettoyage ! » et décamper sans même se soucier d’enfiler son manteau.
Il se sentait appelé au-dehors par une force irrésistible. Il s’engagea dans une galerie, elle était étroite et petite, à la différence de la grande allée gravillonnée dont jouissaient les bêtes gîtant plus près du soleil et du grand air. Il se mit donc à gratter, à racler, à creuser et à ronger puis il rerongea, regratta, reracla et recreusa, faisant travailler activement ses petites pattes tout en se marmonnant à lui-même: « On monte! on monte ! » jusqu à ce que tout d’un coup, hop ! voilà son museau en plein soleil, M. Taupe se retrouva roulant sur l’herbe chaude d’une vaste prairie.

« Ah, comme c’est bon ! se dit-il. C’est tout de même plus agréable que de badigeonner des murs !» Une brise légère caressait son front brûlant, mais les rayons de soleil lui cuisaient le pelage et le joyeux gazouillis des oiseaux résonnait à ses oreilles engourdies par des mois de vie souterraine comme un horrible tintamarre. Gambadant aussitôt sur ses quatre pattes, tout à la joie de vivre et au ravissement d’un printemps qui ne s’accompagnait pas d’un nettoyage, il poursuivit son chemin à travers la prairie jusqu’à la haie qui la bordait.
Cela semblait presque trop beau pour être vrai. M. Taupe, tout à son affaire, déambulait dans les prés, le long des haies, à travers les bosquets, découvrait partout des oiseaux nichant, des fleurs à peine écloses, des feuilles qui poussent.

Rue Tholozé
Jardin Louise-Weber-dite-La-Goulue
Rue de l'Armée-d'Orient
Hameau des Artistes
Passage du Rocher de la Sorcière
Rue Girardon
Avenue Junot
Impasse Girardon
Square Suzanne-Buisson
Villa Léandre
Rue Simon-Dereure
Place Casadesus
Allée des Brouillards
Rue Juste-Métivier
Place Constantin-Pecqueur
Square Joël-Le Tac
Place Claude-Nougaro
Rue Pierre-Dac

Le lvre de la jungle
Le petit d'homme (épisode 2)
Chez les loups, lorsque les petits ont assez grandi pour tenir sur leurs pattes, leurs parents les présentent au Conseil du clan et à son chef, Akela.

La fin du Conseil, Mère Louve sentit se hérisser les poils de son cou. Père Loup poussa « Mowgli la Grenouille », comme on l’appelait, au milieu du cercle. Celui-ci resta par terre à rire et à jouer avec les cailloux qui scintillaient dans le clair de lune.
Akela ne leva pas la tête d’entre ses pattes mais continua son cri monotone:
— Regardez bien, regardez bien, ô loups !...
Un rugissement sourd partit de derrière les rochers — c’était la voix de Shere Khan, le tigre:
— Le petit est mien. Donnez-le-moi. Le Peuple Libre, qu’a-t-il à faire d’un petit d’homme?
Akela ne remua même pas les oreilles ; il dit simplement :
— Regardez bien, ô loups ! Le Peuple Libre, qu’a-t-il à faire des ordres de quiconque, hormis ceux du Peuple Libre?... Regardez bien !
Il y eut un chœur de sourds grognements, et un jeune loup de quatre ans, tourné vers Akela, répéta la question de Shere Khan :
— Le Peuple Libre, qu’a-t-il à faire d’un petit d’homme ?
Or, en cas de dispute sur les droits d’un petit à appartenir au clan, la Loi de la jungle exige que deux membres au moins, qui ne soient ni son père ni sa mère, prennent la parole en sa faveur.
— Qui parle pour ce petit ? dit Akela. Du Peuple Libre, qui parle ?
Il n’y eut pas de réponse, et Mère Louve s’apprêtait pour ce qui serait son dernier combat, elle le savait bien, s’il fallait en venir à combattre. Alors, le seul étranger qui soit admis au Conseil du clan - Baloo, l’ours brun endormi, qui enseigne aux petits la Loi de la jungle, le vieux Baloo, qui peut aller et venir partout où il lui plaît, parce qu’il mange uniquement des noix, des racines et du miel - se leva sur son séant et grogna :
— Le petit d’homme... le petit d’homme?... dit-il. C’est moi qui parle pour le petit d’homme. Il n’y a pas de mal dans un petit d’homme.
Je n’ai pas le droit à la parole, mais je dis la vérité. Laissez-le courir
avec le clan, et qu’on l’enrôle parmi les autres jeunes loups. C’est moi-même
qui lui donnerai des leçons.
- Nous avons encore besoin de quelqu’un d’autre, dit Akela. Baloo a parlé, et c’est lui qui enseigne nos petits. Qui parle avec Baloo ?

Le Livre de la jungle
La présentation des petits (Épisode 1)
Mogwli, un petit d’homme abandonné dans la jungle, est recueilli par la panthère Bagheera. Elle confie le bébé à un couple de loups du clan de Seeonee qui l’accueille comme un de ses louveteaux.
La Loi de la jungle établit très clairement que chaque loup peut, lorsqu’il se marie, se retirer du clan auquel il appartient. Mais, aussitôt ses petits assez âgés pour se tenir sur leurs pattes, il doit les amener au Conseil du clan. Celui-ci se réunit généralement une fois par mois à la pleine lune, afin que les autres loups puissent reconnaître leur identité. Après cet examen, les petits sont libres de courir où il leur plaît. Dès lors, et ce jusqu’à ce qu’ils aient tué leur premier daim, il n’y a pas d’excuse valable pour les loups adultes qui tueraient l’un des louveteaux. Si l’un d’eux s’en prenait à un petit, son châtiment serait la mort.
Père Loup attendit jusqu’à ce que ses petits pussent courir un peu, et alors, la nuit de l’assemblée, il les emmena avec Mowgli et Mère Louve au rocher du Conseil - un sommet de colline couvert de pierres et de galets, où une centaine de loups pouvaient s’isoler.
Akela, le grand loup gris solitaire, que sa vigueur et sa finesse avaient mis à la tête du clan, était étendu de toute sa longueur sur sa pierre. Un peu au-dessous de lui étaient assis plus de quarante loups de toutes tailles et de toutes robes : des vétérans, couleur de blaireau, qui pouvaient, à eux seuls, se tirer d’affaire avec un daim, jusqu’aux jeunes loups noirs de trois ans, qui s’en croyaient capables. Le solitaire était à leur tête depuis un an maintenant. Au temps de sa jeunesse, il était tombé deux fois dans un piège à loup, et une autre fois il avait été assommé et laissé pour mort: aussi connaissait-il les us et coutumes des hommes.
On causait fort peu sur la roche. Les petits se culbutaient l’un l’autre au centre du cercle où siégeaient leurs mères et leurs pères, et, de temps en temps, un loup plus âgé se dirigeait tranquillement vers un petit, le regardait avec attention, et regagnait sa place à pas silencieux. Parfois une mère poussait son petit en plein clair de lune pour être sûre qu’il n’avait point passé inaperçu.
Akela, de son côté, criait: « Vous connaissez la Loi, vous connaissez la Loi. Regardez bien, ô loups ! »
Et les mères reprenaient le cri : « Regardez, regardez bien, ô loups ! »

Écoute les personnes suivantes décrivent comment ils se sentent. Choisis l’image qui correspond à chaque description. Écris le numéro dans la boîte au-dessus de l’image qui convient.

1. Pierre a mangé beaucoup de bonbons et maintenant il a mal aux dents. Il va chez le dentiste cet après-midi.
2. C’est le printemps et Sarah a des allergies. Alors, elle éternue souvent et elle a les yeux qui piquent.
3. Xavier a une migraine. Sa mère va lui donner des médicaments.
4. Nicholas est en mauvaise santé. Il a mal à l’estomac et il vomit beaucoup.
5. Vianne a froid et des frissons. Son mari va faire les courses aujourd’hui et elle va rester à la maison.
6. Aujourd’hui, Marie-Thérèse est très fatiguée. Elle a la grippe avec de la fièvre.
7. Claire est enceinte et parfois elle a le vertige.
8. Joseph est tombé en jouant au basket avec ses amis et s’est cassé la jambe.
9. Marc ne travaille pas aujourd’hui parce qu’il a un rhume. Il a la gorge qui gratte et il tousse beaucoup.
10. Annabelle a le nez qui coule et de la sinusite. Elle va dormir sur le canapé.

Devinettes
1. - C'est quelque chose qui change de forme, qui est léger, qui voyage et que l’on regarde en rêvant.
-J'ai trouvé, c’est un nuage !
2. — C'est un élément naturel qui peut être chaud ou froid, qui souffle fort ou légèrement et que les Anciens considéraient comme un dieu.
- Moi je sais : c’est le vent !
3. - C'est une fleur que tout le monde adore, qui est de différentes couleurs, qui sent bon mais qui pique parfois !
-Je pense que c'est la rose !
4. - C'est quelque chose que les enfants aiment beaucoup, qu’ils fabriquent, qu’ils lancent dans le ciel et qui vole.
Bien sûr, c'est un cerf-volant !
5. - C'est une période de la vie dont on se souvient avec tendresse, que l’on aime raconter, et qui passe vite !
- C'est l’enfance, non ?
6. - C'est quelque chose que l’on regarde dans une salle obscure, qui nous transporte dans un autre monde, qui nous fait rêver mais dont on est parfois déçu !
- C'est un film !

Activité A : Écoutez et choisissez l’image qui convient. Ecrivez le numéro dans la boîte.

1. le cou
2. la jambe
3. le bras
4. le coude
5. les yeux
6. le dos
7. les orteils
8. le pied
9. la main
10. l’oreille

Jean-Luc Moreau est un chef de cuisine originaire de Lyon.

La nourriture est-elle un plaisir pour vous ?
Absolument ! La nourriture est ma passion et ma profession. Je trouve une grande joie à créer des plats délicieux et à les partager avec les autres.

Que mangez-vous généralement au cours d'une journée typique ?
En tant que chef, mes journées sont assez variées. Pour le petit-déjeuner, j'ai généralement un croissant ou un pain au chocolat avec une tasse de café bien fort. Tout au long de la journée, je goûte et ajuste des plats dans la cuisine, en m'assurant qu'ils répondent à nos normes élevées. Pour le déjeuner, j'ai souvent une salade légère ou une soupe, et pour le dîner, j'aime cuisiner des plats classiques de la cuisine française comme le coq au vin ou le bœuf bourguignon.

Cuisinez-vous parfois ?
Oui, je cuisine à la fois au travail et à la maison. À la maison, j'aime expérimenter de nouvelles recettes et techniques, surtout en ce qui concerne la cuisine lyonnaise traditionnelle.

Mangez-vous parfois de la nourriture "peu saine" ? Comment vous sentez-vous à ce sujet ?
De temps en temps, je me permets des plats plus riches ou des desserts, mais je crois en la modération. Tant que je maintiens une alimentation équilibrée dans l'ensemble, je ne me sens pas coupable de me faire plaisir de temps en temps.

Essayez-vous de réduire quelque chose en ce moment ?
Je suis toujours conscient de ma consommation de graisses et de sucres, à la fois pour des raisons de santé et pour assurer l'équilibre subtil des saveurs dans mes plats. J'essaie d'utiliser des ingrédients frais et de saison et d'éviter les aliments trop transformés.

Les régimes alimentaires des habitants de votre pays s'améliorent-ils ou se détériorent-ils ?
Je crois qu'il y a une prise de conscience croissante de l'importance des ingrédients frais et locaux dans la cuisine française. Bien que la cuisine française traditionnelle puisse être riche et indulgente, il existe également une tendance vers une alimentation plus légère et plus saine, surtout dans les zones urbaines. Cependant, il reste encore du travail à faire pour combattre l'influence de la restauration rapide et des collations transformées sur nos habitudes alimentaires.

Camille Martin est une informaticienne vivant à Lille.

La nourriture est-elle un plaisir pour vous ?
Oui, absolument. Je trouve du plaisir à explorer différentes cuisines et saveurs. La nourriture n'est pas seulement une nécessité mais aussi une source de plaisir et de créativité pour moi.

Que mangez-vous généralement au quotidien ?
Ma journée typique commence par un petit déjeuner léger, généralement un croissant ou une tranche de pain grillé avec du café. Pour le déjeuner, j'ai souvent une salade ou un sandwich, parfois d'un café ou d'un food truck à proximité. Le soir, j'aime cuisiner le dîner à la maison, en préparant des plats comme des pâtes aux légumes frais ou du poisson grillé avec un accompagnement de quinoa.

Cuisinez-vous parfois ?
Oui, je cuisine régulièrement, surtout le soir. Je trouve relaxant de me détendre dans la cuisine après une journée de travail, et j'aime expérimenter de nouvelles recettes et ingrédients.

Mangez-vous parfois des aliments « non sains » ? Comment vous sentez-vous à ce sujet ?
De temps en temps, je me laisse aller à des options moins saines comme la pizza ou les burgers, surtout lorsque je dîne avec des amis. Bien que je croie en maintenant une alimentation équilibrée, je pense aussi qu'il est important de savourer les plaisirs avec modération, sans culpabilité.

Essayez-vous de réduire quelque chose en ce moment ?
Dernièrement, j'ai essayé de réduire ma consommation d'aliments transformés et de sucre. Je me concentre sur l'incorporation de plus d'aliments entiers et de repas à base de plantes dans mon alimentation pour une meilleure santé globale.

Les régimes alimentaires des gens dans votre pays s'améliorent-ils ou se détériorent-ils ?
Je crois qu'il y a une prise de conscience croissante de l'importance d'une alimentation saine en France, surtout avec les préoccupations concernant l'obésité et les maladies liées au mode de vie.
Cependant, il y a toujours un accent culturel sur le plaisir de manger et les expériences culinaires, ce qui peut parfois entraîner l'indulgence. Dans l'ensemble, je pense que les gens cherchent à trouver un équilibre entre la tradition et les pratiques alimentaires modernes.