French Recordings

1. La rue de la Synagogue est passée à s'appeler rue de Saint Dominique. Un ensemble de carreaux placés au mur d’une des maisons de la rue assurent que dans cet emplacement Saint Dominique-que selon la tradition il fut qui a appris à réciter le rosaire - a fondé la première communauté dominicaine. En réalité ces explications sont erronées. Le véritable motif pour lequel la rue de la Synagogue s’appelle aujourd'hui rue de Saint Dominique est dû à d’autres motifs : si nous prenons un martyrologe nous pourrons vérifier que le 5 août correspond au jour de Saint Dominique. Donc bien, ce fut précisément ce jour de l’année 1391 quand les habitants du quartier juif ont été massacrés. Ainsi donc, le nom de cette rue “célèbre” de cette macabre manière cette sanguinaire éphéméride.

1. Par la suite de la visite de Flemming on décide ériger un buste dans les Jardins du Docteur Flemming

Ici il n'y a pas toujours eu un parc. La primitive salle de dissection se trouvait dans cet endroit et on pense que l’ancienne litière devrait tomber plus ou moins où maintenant il y a la statue du Docteur.
Le reste de la Place, bien que les enfants qui maintenant y jouent tranquillement l’ignorent, avait été connu comme “le corralet”, l’ancienne morgue sur laquelle beaucoup de superstitions ont fleuri. Joan Amades disait qu'il courait la voix qu’on s’y vendait morts à 3 pesetas, que les méchants gens achetaient pour des pratiques de magie noire.

2. En se situant sous le pont, on peut voir un surprenant relief d’une tête de mort avec un poignard cloué. Il y a de différentes légendes sur la tête de mort. Il est dit que si tu sors le poignard de la tête de mort, on enfonce l'anvien ville, ou que si tu la regardes et après tu ne touches pas la figure en forme de tortue de la boîte aux lettres tu meurs, et même que si tu y passes par-dessous du revers il t’accorde un désir.
Mais ce qui est plus grave, il est que tout le monde qui aura fait cette route sous ces prémisses, il ira bien erré. Ce n'est plus si seulement les légendes sont fausses, mais le pont de la rue de l’Évêque n'est pas médiéval, la boîte aux lettres est de 1902, Saint Philip n'avait pas ces bâtiments pendant la guerre du 36-39, l’aqueduc est une reconstruction du franquisme, la façade de la cathédrale est du siècle XIX et ce qui est plus grave, le Quartier Gothique est une fiction historique.

Yves est en train de donner les directions aux touristes dans sa ville. Écoutez les directions aux endroits différents en ville et indiquez les noms des destinations de chaque personnes sur la carte.

-Oh. Salut Madame. Puis-je vous aider?
-Oui monsieur. Savez-vous où est la gare?
-Commencez sur la Rue Dauphine et tournez à droite sur l'Avenue Bernard. Allez tout droit et allez à l'endroit en face de l'église.
-Merci beaucoup.
-Pardon monsieur. Où est l'hôpital?
-Pas de problème Mme. Commencez à l'église et tourner à gauche sur la rue Saint Michel. Allez tout droit et l'hôpital est à gauche et à côté du restaurant.
-Merci Monsieur.
-Bonjour Monsieur. J'ai une question. Pourriez-vous me dire où est la bibliothèque?
-La bibliothèque n'est pas très loin. Commencez ici et allez à l'endroit au centre de la ville derrière le magasin.
-Merci monsieur.

Quand partez-vous?
Nous partons demain
Et, quand reviens-tu?
Je reviens en vendredi.
Mon fiancé et mes amis reviennent la semaine prochaine.
Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui?
Je vais faire du shopping avec mon fiancé pour notre mariage.
Quel jour est votre mariage?
C'est le 25 juillet de cette année.
Combien de personnes vont être invités ?
il y a cent quatre-vingts invités
Ça va être un mariage traditionnel.
Nous allons avoir sept plats pour dîner.
As-tu trouvé votre une robe de mariée ?
Non, je suis encore en train de la chercher.
Cela fait quatre mois que je cherche une robe de mariée

Expressions-clés.
☻ Plus ou moins bien.
☻ C'est assez pénible!
☻ J'espère bien!
☻ Pour faire quoi? (familier)
☻ D'après moi/toi/lui/elle... (= à mon/ton/son avis...)
☻ Qu'est-ce que tu comptes faire?

La composition d'arithmétique.
Ce matin, je ne coulais pas aller à l'école parce qu'on avait composition d'arithmétique. Moi, je n'aime pas les compositions, d'abord parce que ça dure deux heures et qu'on rate une récré. Et puis aussi parce qu'il faut drôlement étudier avant. Et puis après, on vouspose des questions que vous n'avez pas étudiées. On a des mauvaises notes et à la maison, votre maman vous gronde et votre papa vous dit que vous n'arrivez jamais à rien, et que lui, quand il avait votre âge, il était toujours premier et que son papa à lui était toujours très fier de votre papa à vous. Et puis encore, quand c'est de l'histoire ou de la géographie, il y a des fois où on a de la veine et où on vous demande de raconter les aventures de Jeanne d'Arc, qui sont chouettes, ou les aventures de la Seine, et ça je les savais. Mais en arithmétique, c'est terrible parce qu'il faut penser.
Et c'est pour ça que, lorsqu'il y a composition d'arithmétique, on essaye tous d'être malades à la maison. Mais les mamans ne veulent rien savoir et elles nous envoient à l'école.
Goscinny et Sempé, "Histoires inédites du petit Nicolas", volume 2.

Les cancres.
Si tous les mauvais élèves ne deviennent pas des génies, de nombreux artistes étaient indéniablement des cancres. Certains d'entre eux ont même utilisé ce thème dans leurs œuvres. Ainsi, Jacques Prévert, qui quitte l'école à 15 ans, a publié un célèbre poème, "Le Cancre". Un autre fameux "mauvais garçon", le cinéaste François Truffaut, arrêtera ses études à 14 ans. Son attachement à l'enfance plus ou moins incomprise se manifestera dans de nombreux films ("Les 400 coups", "L'Argent de poche"). Le grand dessinateur Sempé reconnaît avoir été mauvais élève et suffisamment indiscipliné pour être renvoyé de son collège.
Cependant, on rappellera que certains rebelles notoires, tels Arthur Rimbaud, ont été d'excellents élèves!

L'ascenseur social.
Chaque génération a bénéficié pendant des siècles (notamment depuis le début du XIXe) d'une sorte d'"assurance-progrès" par rapport à celle qui la précédait. Grâce à la formation scolaire et à la croissance économique, les enfants obtenaient dans leur très grande majorité un statut social plus élève que celui de leurs parents et des revenues plus importants. Ils pouvaient profiter des bien-faites de l'évolution scientifique et technique, sous la forme notamment de bien d'équipement, qui leur rendaient la vie plus facile et plus agréable.
Cette progression systématique a été remise en cause depuis le milieu des années 70, avec l'arrivée de la "crise" et de ses conséquences: chômage, délinquance, précarité, incertitude... Les jeunes on dû prendre conscience à leurs dépens que l'ascenseur social pouvait descendre ou rester bloqué entre les étagés et que le diplôme ne constituait plus une garantie. Cette évolution a des consequences importantes sur la vision de la vie des différentes générations. Elle explique en partie les mouvements de protestation des lycéens et étudiants lors de la promulgation du CPE (contrat première embauche) au début 2006. Les enfants sont frustrés, et les parents inquiets pour leur avenir se trouvent obligés de les aider, parfois sur une longue durée, ce qui modifie les conditions de leur propre vie et ampute leurs revenus. Les grands-parents participent aussi lorsqu'ils le peuvent à cette solidarité intergénérationnelle inversée.
Gérard Mermet, "Francoscopie", 2007.

coccyx collé au sol
les bras le long du corps
dirigez le pubis vers soi
ne cambrez pas le dos
Contractez les fesses et le ventre
poussez les côtes vers le bas
Contrôlez la descente de chaque vertèbre dorsale
en gardant la jambe fléchie
faites le ventre plat\ contracter fort le ventre
abaissez les omoplates
tendrez les bras vers l’avant
Agenouillée
poser les fesses sur les talons

Étudiant en médecine, journaliste, romancier, feuilletoniste, caricaturiste, aérostier, Félix Tournachon dit Nadar (1820-1910), s'impose surtout dans le domaine de la photographie. En 1854, il s'installe au n 113 de la rue Saint-Lazare et entreprend des recherches sur le collodion. Il réalise alors les premières photographies aériennes prises en ballon. Son atelier devenant trop restreint, il s'installe au 35, bd des Capucines. En 1861, vingt-cinq ans après la naissance de la photographie, il dépose son brevet de photographie aux lumières artificielles. Pour tester son invention, il réalise deux reportages dans les égouts et les catacombes de Paris. Portraitiste incomparable, on lui doit les meilleurs portraits
de Victor Hugo, Baudelaire, Delacroix, Lamartine. Délaissant la photographie, il se lance dans la navigation aérienne. Ses expériences sont un gouffre financier, et il décide de louer sont studio à des peintres qui deviendront les impressionnistes.