French Recordings

pleurer sur elle

pour le faire taire

Comment! Nous avons perdu les chèques de voyage qui étaient dans nos valises ?
Voilà la belle étrangère que nous avons vue à Versailles.
Expliquez-nous ce que vous avez vu en France.
Quel gourmand! La cuisine française est tout ce qui l’intéresse !
Je vous présente Anne-Marie, la femme avec qui je compte visiter le Sénégal.
Voici l’argent avec lequel je vais acheter les souvenirs.
Je sais à quoi vous pensez.
Elle m’a dit bonjour au moment où elle m’a vu.
Voici le touriste désagréable dont je parlais.
C’est ce dont il est si fier !
Il est francophone ? Qu’est-ce que cela signifie ?
Voici ce qu’on a trouvé dans la chambre d’hôtel !
Voilà la femme bizarre que j’ai rencontrée au Louvre.
Qui avez-vous vu pendant les vacances ?
Idiot ! N’importe qui pourrait lire cette carte !
Ce francophone ferait n’importe quoi pour visiter la Martinique.
Chérie, je te suivrai n’importe où !
Vous pouvez me téléphoner le matin ou le soir, enfin n’importe quand !
ce livre
cet étranger
cette dame
ces maisons
Ces coutumes-ci nous sont familières mais ces coutumes-là nous sont étrangères.
Celui qui a l’esprit ouvert n’aura pas de problèmes.
Elle punit ceux qui mentent.
Geneviève et Marguerite sont des touristes très différentes : celle-ci est gentille tandis que celle-là est insolente !
Quelles photos préférez-vous, celles de Gisèle ou celles de Marc ?
Aimez-vous cette chambre ? Non, je préfère celle de Nancy.
Ça m’est égal.
Faisons un échange ! Si vous me donnez ceci, je vous donne cela !
Sont-elles françaises ou canadiennes ?
C’est une excursion qu’il faut faire !
Ce sont les beaux souvenirs dont nous avons parlé.
C’est ma carte d’identité.
Il est intéressant de comparer deux cultures différentes.
Vous êtes-vous jamais senti seul ? Oui, et c’est difficile à supporter !
Nous avons rendu visite à nos parents ce matin-là.
Nous passons ce mois-ci à la Guadeloupe.
"Pourquoi riez-vous en ce moment ?
Pourquoi avez-vous ri à ce moment-là ?"
Il est parti le lendemain.
Moi, je pars demain
J’avais trouvé ma carte d’identité la veille.

Les symboles de la République.
La France possède plusieurs symboles politiques et historiques. L'un d'entre eux, le coq gaulois, résulte d'un jeu de mot en latin ("gallus" signifie à la fois "coq" et "gaulois"). Comme les Français ont une certaine réputation d'arrogance, ce coq semble leur convenir... D'ailleurs, le cri du coq "cocorico!" s'emploie, par plaisanterie, pour évoquer la fierté patriotique ou pire, le chauvinisme: "Le prix Nobel de physique a été décerne à un Français, cocorico!"
Plus sérieusement, la figure féminine de Marianne, qui trouve son origine dans la Révolution française, représenté la République. Son buste sculpté dans toutes les mairies de France.
Le drapeau français - toujours décrit comme "bleu, blanc, rouge" - ainsi que la célèbre devise de la République française "liberté, égalité, fraternité", figurent sur la façade des bâtiments officiels (ministères, mairies, écoles ... et prisons!).
Le chant de "La Marseillaise" a été composé par Rouget de Lisle pendant la Révolution française en 1792. Adopté officiellement en 1795, il devient l'hymne national en 1879. Ses paroles guerrières choquent maintenant nos oreilles, et l'on a tendance, à l'heure actuelle, à n'en jouer que la musique.

Histoire et cinéma.
L'histoire constitue, naturellement, un riche thème d'inspiration pour le cinéma français. Le Moyen Âge, par exemple, a été mis en scène de diverses manières par Marcel Carné ("Les Visiteurs du soir, 1942), Éric Rohmer ("Perceval le Gallois", 1978) ou Robert Bresson ("Lancelot du Lac", 1974).
Certaines personnages historiques font l'objet de nombreux films: Jeanne D'Arc (Robert Bresson, Jacques Rivette ou Luc Besson), Napoléon (Abel Gance en 1927), la Reine Margot (Patrice Chereau en 1994).
Des événements du XXe siècle, comme la Première Guerre mondiale, ont conduit Jean Renoir à réaliser, en 1937, un chef-d'oeuvre du cinéma français, "La Grande Illusion".
La période de l'occupation nazie pendant la Deuxième Guerre mondiale a inspire de très nombreux cinéastes. Citons: "La Traversée de Paris" (1956) de Claude Autant-Lara; "Le Chagrin et la pitié" (1969) de Max Ophüls; "Lacombe Lucien" (1974) et "Au revoir, les enfants" (1987) de Louis Malle; "Le Dernier Métro" (1980) de François Truffaut. Ces films ne constituent qu'une sélection dans une abondante production!

Nous vivons à l'heure de la statistique et par conséquent en pleine mode des tests psychologiques. Nous avons la manie de tout tester, tout évaluer, tout mesurer et ce, dans des contextes fort variés.
Ainsi, les magazines féminins publient régulièrement des enquêtes sur "quel type d'homme/femme aimez-vous?", "êtes-vous trop influençable?" ou "avez-vous confiance en vous?" Les grandes entreprises font appel à toutes sortes de tests de personnalité (test PAPI, SOSIE, etc) pour définir le profil des candidats, leur aptitude à diriger une équipe, à garder leur calme, à dominer le stress, à prendre des initiatives, à gérer les conflits...
Bien sûr, certaines "testeurs" assurent que le résultat ne constitue qu'une première approche, mais d'autres soutiennent que l'on peut "définir" avec précision la personnalité de l'individu.
Cette mode est-elle dangereuse? On peut se demander si elle ne tend pas à réduire l'individu à des chiffres, sans prendre en compte le caractère unique et mystérieux de la personnalité de chacun...

Trois ans après (Victor Hugo) PT 2

Maintenant, je veux qu'on me laisse !
J'ai fini ! le sort est vainqueur.
Que vient-on rallumer sans cesse
Dans l'ombre qui m'emplit le coeur ?

Vous qui me parlez, vous me dites
Qu'il faut, rappelant ma raison,
Guider les foules décrépites
Vers les lueurs de l'horizon ;

Qu'à l'heure où les peuples se lèvent
Tout penseur suit un but profond ;
Qu'il se doit à tous ceux qui rêvent,
Qu'il se doit à tous ceux qui vont !

Qu'une âme, qu'un feu pur anime,
Doit hâter, avec sa clarté,
L'épanouissement sublime
De la future humanité ;

Qu'il faut prendre part, coeurs fidèles,
Sans redouter les océans,
Aux fêtes des choses nouvelles,
Aux combats des esprits géants !

Vous voyez des pleurs sur ma joue,
Et vous m'abordez mécontents,
Comme par le bras on secoue
Un homme qui dort trop longtemps.

Mais songez à ce que vous faites !
Hélas! cet ange au front si beau,
Quand vous m'appelez à vos fêtes,
Peut-être a froid dans son tombeau.

Peut-être, livide et pâlie,
Dit-elle dans son lit étroit :
«Est-ce que mon père m'oublie
Et n'est plus là, que j'ai si froid ?»

Quoi! lorsqu'à peine je résiste
Aux choses dont je me souviens,
Quand je suis brisé, las et triste,
Quand je l'entends qui me dit : «Viens !»

Quoi! vous voulez que je souhaite,
Moi, plié par un coup soudain,
La rumeur qui suit le poète,
Le bruit que fait le paladin!

Vous voulez que j'aspire encore
Aux triomphes doux et dorés !
Que j'annonce aux dormeurs l'aurore !
Que je crie : «Allez ! espérez !»

Vous voulez que, dans la mêlée,
Je rentre ardent parmi les forts,
Les yeux à la voûte étoilée…

Oh ! l'herbe épaisse où sont les morts !

La mort des amants

Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères,
Des divans profonds comme des tombeaux,
Et d'étranges fleurs sur des étagères,
Ecloses pour nous sous des cieux plus beaux.

Usant à l'envi leurs chaleurs dernières,
Nos deux coeurs seront deux vastes flambeaux,
Qui réfléchiront leurs doubles lumières
Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.

Un soir fait de rose et de bleu mystique,
Nous échangerons un éclair unique,
Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux;

Et plus tard un Ange, entr'ouvrant les portes,
Viendra ranimer, fidèle et joyeux,
Les miroirs ternis et les flammes mortes.

- Charles BAUDELAIRE

enlever ses chaussures

détruire le village