French Recordings

Mon lit est bleu, jaune et rouge ; comme le costume de superman ! Et comme mes chaussons :) Le drap de dessous est bleu foncé, et la taie d'oreiller jaune. Ma housse de couette est rouge vif, avec de petites étoiles jaunes. Je préfère de loin [= largement] mon lit à celui de ma soeur. Elle a un drap de dessous blanc et... un drap blanc lui aussi ; c'est beaucoup trop banal pour moi. En plus, sa couverture est bleue ; comme la taie de son traversin. C'est un bleu délavé, et on dirait vraiment un lit de grand-mère. En plus, je préfère les couettes parce qu'elles sont bien chaudes et que je peux faire mon lit en trente secondes tous les matins. Tous les soirs, je range ma robe de chambre dans mon armoire avant de me mettre au lit. Et tous les matins - après ma douche - je plie mon pyjama, puis je le glisse sous mon oreiller. Ma soeur, elle, range sa chemise de nuit dans ses tiroirs ; ça doit être un truc de fille. En plus, elle l'appelle sa nuisette ; ne lui dites pas, mais elle se prend pour une grande alors que c'est encore un bébé. Sur ma table de nuit, il y a ma lampe de chevet Indiana Jones, mon réveil et mon livre de chevet (en ce moment, je lis le tour du monde en 80 jours de Jules Verne). Je regrette mon lit superposé ; c'était marrant de dormir en hauteur. Mais maintenant j'ai un vrai sommier avec des gross ressorts, et je peux sauter jusqu'au plafond ! Mais, chut, surtout ne le dites pas à mes parents.

Tu es encore là ? Vas prendre ton bain tout de suite ! J'ai fait couler l'eau il y a une heure. Tant pis pour toi si elle est froide maintenant. Non, tu ne prends pas de douche ; la baignoire est pleine, elle t'attend. Je viens de finir la bouteille de shampoing. Pense à prendre la nouvelle dans le placard, derrière le gel douche. Et n'oublie pas de bien te savonner. Un gant de toilette et un savon, ça fait de la mousse quand on s'en sert correctement. Non, tu es trop jeune pour utiliser la mousse à raser et le rasoir de ton père. D'accord, si tu veux tu peux prendre la grande serviette de toilette. Tout ce que tu veux, du moment que tu te sèches bien sur le tapis de bain pour ne pas salir tout le carrelage, et que tu te brosse bien les dents pendant trois minutes. Oui, tu m'as bien entendu. Tu prends ta brosse à dent, tu prends ton dentifrice à la menthe, et tu frottes pendant trois minutes ; de haut en bas, comme t'a expliqué le dentiste.

Tu es encore affalé dans le canapé à regarder la télé ? Tu n'as rien d'autre à faire de tes journées ? Et si tu mettais la table plutôt. J'espère que tu te souviens encore où sont rangés les couverts. N'oublie pas les couverts de service : une fourchette et une cuillère, comme d'habitude. Non, tu ne peux pas prendre le fauteuil pour manger. Je te l'ai dit mille fois ; dans ma maison, on mange sur des chaises, disposées autour d'une table. Tant que tu seras sous mon toit, tu mangeras en famille, avec nous, et tu suivras mes règles. Oui, oui ; tu m'as bien entendue. Tu suivras mes règles. D'ailleurs tu vas tout de suite me retirer tes pieds de la table basse. Tu sais très bien qu'elle vient de Chine, comme la commode et le vaisselier, et que j'y tiens beaucoup. Oui, la nappe aussi j'y tiens beaucoup. C'est un cadeau de mariage. Je l'ai eue en même temps que l'argenterie qu'on utilise tous les dimanches. Non, le meuble TV ne vient pas de Chine ; c'est un meuble IKEA ; un produit typiquement suédois. Quoi ? Il est abîmé ? Oui, c'est vrai ; mais c’est grâce à cette grosse rayure que tu vois là qu’on l'a eu à moitié prix.

Le ballet s'est développé d'abord en Italie et puis en France à partir de spectacles luxueux qui combinaient la musique, le drame, la poésie, les chansons, les costumes et la danse. Certains interprètes du ballet étaient des membres de la noblesse de cour. Pendant le règne de Louis XIV, lui-même danseur, la danse est devenue plus codifiée. Des danseurs professionnels ont commencé à prendre la place des amateurs de la cour, et des maîtres de ballet ont été autorisés par le gouvernement français. La première académie de ballet a été l'Académie Royale de Danse, qui a ouvert à Paris en 1661. Peu de temps après, la première troupe de ballet institutionnalisée, associée à l'académie, a été formée ; cette troupe était initialement exclusivement masculine, mais elle a ouvert ses portes aux femmes en 1681.

Le loisir, c'est quand une personne peut choisir quoi faire. Pendant son temps de loisir, une personne n'a pas l'obligation d'aller à l'école ou de travailler. Pendant leur temps de loisir, les personnes peuvent faire des activités amusantes, telles que des hobbies.

Les vacances sont un temps dédié spécifiquement aux loisirs. Pendant leurs vacances, certaines personnes voyagent dans une région ou un pays différent, afin de pouvoir faire des choses qu'elles ne peuvent pas faire près de chez elles. D'autres personnes préfèrent passer leurs vacances chez elles, dans leur propre communauté.

Dans les pays riches et industrialisés, comme les États-Unis et le Canada, aussi bien que la plupart des pays européens, les employés sont autorisés à rester chez eux pendant le week-end (en général samedi et dimanche) pour l'utiliser comme temps de loisir. Dans les pays en développement, les gens ont en général moins de temps de loisir, car ils ont besoin de travailler plus d'heures par semaines et de jours par an.

Son expérience de l'apprentissage du français, en France, loin de chez lui au Canada, a permis à Steve K. de mieux comprendre et apprécier son pays et sa culture d'origine. Selon lui, l'amour de vos propres origines est amplifié quand vous ‎découvrez‎ une autre langue et une autre culture. Il suggère que le succès des polyglottes est dû en grande partie leur confiance en eux. Par ailleurs, votre capacité à trouver de nouvelles façons de dire les choses augmente avec chaque nouvelle langue que vous apprenez. Pour réussir à acquérir une langue, c'est important que les textes, les émissions de télévision, les conversations, etc. soient sur des sujets intéressants pour l'apprenant.

Alex Leroc est journaliste à L'Avis. Son chef lui dit qu'il faut remplacer sa collègue Nina à la Galerie Maltaise, où il faut interviewer un sculpteur, parce que Nina est malade. D'abord, Alex se dispute avec son chef. Il lui dit qu'il est journaliste d'investigation ; il couvre très bien les scandales, pas l'art contemporain. Mais il décide qu'il est inutile de discuter avec son chef, et, puisqu'il aime bien Nina, il va à la galerie.

À la galerie, Alex voit une belle femme : Aloa, un ex top-modèle devenue star de chanson. Il avait envie de l'interviewer depuis longtemps, mais n'avait jamais pu la rencontrer. Alex se présente à Aloa, et lui dit qu'il est ici pour interviewer la peintre, mais qu'il veut plutôt l'interviewer elle, la chanteuse. Elle lui dit qu'elle veut une conversation, pas une interview. Il accepte. Quand il demande pourquoi elle est ici, elle explique qu'elle est victime d'une escroquerie, et qu'elle est ici pour essayer de comprendre pourquoi. Jacky, un collègue d'Alex, apparaît et les interrompt ; Jacky dit qu'ils sont des experts de l'enquête. Aloa les invite alors tous les deux au restaurant en face de la galerie pour discuter.

- Je kiffe pas ces keums qui font crari parce qu'ils ont de la maille.
- Trop mortelle l'ambiance dans cette téci: il y a pleins de Pakpak et de Chichi qui font de la zikmu.
- Mate le Jean-Édouard avec sa Marie-Chantal: de vraies fesses d'oignon.
- Oh, mon tacot est encore cramé, sa race!
- Barry White, y a les kisdés qui s'radinent.
- Mes renps, y z'ont du taf pour nourrir tous mes reufs.
- Y en a grave marre que tu te sapes comme un sonac.
- Salut, Chloé, j'fais une teuf sam'di, y aura plein de gossbo, grave, on va kiffer à mort.

b beau
d doux
f fête; pharmacie
ɡ gain; guerre
k cabas; archaïque; aquarelle; kelvin
l loup
m mou; femme
n nous; bonne
ɲ agneaux
ŋ parking
p passé
ʁ roue; rhume
s sa; hausse; ce; garçon; option; scie
ʃ chou; schème; shampooing
t tout; thé
v vous; wagon
z hasard; zéro
ʒ joue; geai

j fief; payer; fille; travail
w oui; loi; moyen; web
ɥ huit

a patte
ɑ pâte; glas
e clé; les; chez; aller; pied
ɛ mère; est; abdomen; faite
ɛː fête; maître
ə le; reposer
i si; île; y
œ sœur; jeune
ø ceux; jeûne
o sot; hôtel; haut; bureau
ɔ sort; minimum
u coup
y tu; sûr

ɑ̃ sans; champ; vent; temps; Jean; taon
ɛ̃ vin; impair; pain; daim; plein; Reims; bien
œ̃ brun, parfum
ɔ̃ son; nom

ˈ moyen [mwaˈjɛ̃]
. pays [pe.i]
‿ les agneaux [lez‿aˈɲo]

Mon cher ami, vous m'avez dit souvent,—au milieu de ces soirées, devenues trop rares, où chacun bavarde à loisir, ou disant le rêve de son coeur, ou suivant le caprice de son esprit, ou gaspillant le trésor de ses souvenirs,—vous m'avez dit souvent que depuis Scheherazade et après Nodier, j'étais un des plus amusants conteurs que vous eussiez entendus. Voilà aujourd'hui que vous m'écrivez qu'en attendant un long roman de moi,—vous savez, un de ces romans interminables comme j'en écris, et dans lesquels je fais entrer tout un siècle,—vous voudriez bien quelques contes,—deux, quatre ou six volumes tout au plus, pauvres fleurs de mon jardin, que vous comptez jeter au milieu des préoccupations politiques du moment, entre le procès de Bourges, par exemple, et les élections du mois de mai.

Hélas! mon ami, l'époque est triste, et mes contes, je vous en préviens, ne seront pas gais. Seulement, vous permettrez que, lassé de ce que je vois se passer tous les jours dans le monde réel, j'aille chercher mes récits dans le monde imaginaire. Hélas! j'ai bien peur que tous les esprits un peu élevés, un peu poétiques, un peu rêveurs, n'en soient à cette heure où en est le mien, c'est-à-dire à la recherche de l'idéal, le seul, refuge que Dieu nous laisse contre la réalité.