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4. Un malheur ne vient jamais seul!
Les vêtements et la toilette
Ce matin, Pierre s'est revéillé à sept heures; il s'est frotté les yeux, il a tendu les bras au-dessus de la tête et, aprés avoir hésité un peu, parce qu'il avait toujours sommeil, il est allé faire sa toilette dan la salle de bain. Il s’est rasé avec un rasoir ordinaire – il n’a pas de rasoir électrique — et comme il ne faisait pas bien attention à ce qu’il faisait, il s’est coupé le visage, et le sang a commencé à couler. Il a cherché une vieille serviette pour essuyer le sang, mais malheureusement il n’a pas pu en trouver une; il s’est donc servi de son mouchoir. Quand le sang a cessé de couler, il s’est lavé le visage et les mains à l’eau chaude et au savon et puis, aprés s’être lavé, il s’est essuyé avec une serviette. Puis il s’est brossé les dents avec sa brosse à dents et il est sorti de la salle de bain pour laisser entrer Madeleine, qui venait de se lever et qui portait sa robe de chambre.
«Dépêchons-nous», lui a-t-elle dit, «nous allons être en retard.»
Revenu dans la chambre, il a mis sa chemise et son pantalon. Mais quand il s’est regardé dans la glace, aprés avoir mis ses lunettes, il a remarqué que le sang était tombé en gouttes rouges sur sa chemise blanche et il a dû changer de chemise. Il a mis une chaussette à son pied gauche mais, quand il était sur le point de mettre l’autre chaussette, il y a découvert un trou et il a donc dû changer de chaussettes, ce qui lui a fait perdre encore du temps.
Il a mis son faux-col autour du cou et il a choisi une belle cravate pour aller avec la chemise. Puis il s’est brossé les cheveux avec sa brosse à cheveux et il s’est peigné avec son peigne. Il a mis le veston de son complet, il a cherché un mouchoir propre qu’il a mis dans la poche de son pantalon et il a mis son portefeuille dans la poche intérieure de son veston. Il s’est penché pour prendre ses souliers et crac! un bouton a sauté de son pantalon!
«Je n’ai pas de chance aujourd’hui» a-t-il dit à Madeleine qui venait de rentrer dans la chambre. «Je me suis coupé le visage en me rasant, il y avait un trou dans ma chaussette, et maintenant un bouton vient de sauter de mon pantalon. Pourrais-tu le recoudre?» Madeleine est allée chercher du fil et une aiguille, et àpres avoir cousu le bouton, elle a coupé le fil avec des ciseaux. Pierre a remercié sa femme et, tenant ses souliers à la main, il est allé a la cuisine où il a nettoyé ses souliers avant de les mettre. Enfin Il était prêt!
Madeleine était bientôt prête. Elle a mis d’abord ses bas que les dames et les jeunes filles portent au lieu de chaussettes – quelquifois ce sont des bas de soie. En hiver, elle porte une robe de laine ou une jupe et un tricot qu’elle a tricoté elle-même, car elle est toujours en train de tricoter; elle tricote dans l’autobus, dans le train, en lisant, en écoutant la radio ou en regardant la télevision. En été, elle porte quelquefois une robe de coton et quand elle sort le soir elle porte une robe de soie et de bijoux.
Mais aujourd’hui, parce qu’elle savait qu’elle aurait beaucoup de travail à faire à la maison, elle a mis une vieille jupe, un vieux chemisier et de vieux bas. Elle s’est brossé les cheveux, elle s’est peignée, elle s’est faite belle et la voilà prête.
Aprés le petit déjeuner, Pierre a regardé par la fenêtre pour voir quel temps il faisait. Comme il a pensé qu’il allait pleuvoir, il a mis son imperméable et il a pris son parapluie; comme toujours il portait un chapeau, parce qu’il dit qu’un homme bien mis ne sort jamais sans chapeau.
Un peu plus tard, aprés avoir lavé les assiettes, les tasses et les soucoupes, Madeleine est aussi sortie faire le marché. Elle déteste porter un imperméable; elle a donc mis un manteau léger et elle a pris son parapluie de soie bleue. Elle portait aussi des gant de coton blanc, et elle tenait son sac à main à la main et, naturellement, un panier.
Quand elle est rentrée, aprés avoir fait le marché, elle s’est préparée pour le travail: elle a attaché un vieux mouchoir autour de sa tête et elle a mis des gants de caoutchouc. Aprés avoir fini de nettoyer les planchers et les fenétres, elle s’est sentie tout à fait sale. Elle a donc pris un bain et elle a changé de vêtements. Quand Pierre est rentré, elle était bien mise, comme toujours. Madeleine a beaucoup de robes, mais elle dit quelquefois à Pierre: «Ah vraiment, je n’ai rien à mettre!»
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Autrefois, j'avais un chat, un vieux matou bagarreur qui sautait par la fenêtre ouverte près de mon lit, au beau milieu de la nuit, et m’atterrissait sur la poitrine. Je m’éveillais à moitié. Il venait se coller le crane sous mon nez et se mettait à ronronner, empestant l’urine et le sang. Certaines nuits, il pétrissait ma poitrine nue avec ses pattes de devant, puissamment, le dos arqué, comme s’il s’aiguisait les griffes ou bourrait de coups le ventre de sa mère pour avoir du lait. Et ces matins-là, je me réveillais au jour pour retrouver mon corps couvert d’empreintes de pattes écrites avec du sang; c’était comme si l’on m’avait peinte avec des roses.
Il faisait si chaud que le miroir était tiède au toucher. Je me lavais devant ce miroir dans une vague stupeur, le sommeil torturé de mes nuits d’été flottant encore autour de moi comme un varech. De quel sang s’agissait-il, et de quelles roses? La rose de l’union, peut-être, ou bien la sang du meurtre, ou bien encore la rose de la beauté nue et le sang de je ne sais quel innommable sacrifice, de quelque indicible naissance. Quel était ce signe sur mon corps, emblème ou tache, les clés du royaume, ou la marque de Caïn. Je n’aurais pas su le dire. Non, je n’aurais pas su dire, tandis que je me lavais, et que le sang coulait en sillons, puis s’effaçait pour disparaître enfin, si j’étais en train de me purifier ou de détruire le signe ensanglanté du passage. Nous nous éveillons, mais nous éveillons-nous jamais vraiment, au mystère, aux rumeurs de la mort, à la beauté, à la violence... «On dirait qu’on est juste posés là», me disait une femme l’autre jour, «et allez donc savoir pourquoi».
Ce sont là questions du matin, images que tu rêves lorsque la dernière vague vient te déposer sur le sable au jour lumineux, dans l’air qui te sèche. Tu te souviens encore que quelque chose pesait sur toi, et tu te rappelles ce sommeil courbe contre lequel tu reposais, tout mou, comme un pectin dans sa coquille. Mais l’air durcit ta peau; te voilà debout; tu abandonnes le rivage éclairé pour explorer quelque obscur promontoire et bientôt te voilà perdu dans les frondaisons intérieures, tous les sens aux aguets, et tu ne te souviens plus de rien.
Je pense encore à ce vieux matou, certains matins, quand je m’éveille. Les choses suivent un cours plus paisible à présent; je dors la fenêtre fermée. La chat et nos rites s’en sont allés, ma vie a changé, mais demeure le souvenir d’une espèce de force qui s’exerce sur moi. Je m’éveille dans l’attente, avec l’espoir de voir quelque chose de nouveau. Si j’ai de la chance, peut-être serai-je tirée de mon sommeil par l’appel d’un oiseau que je ne connais pas. Je m’habille à la hâte, imaginant la cour toute bruissante de l’envol de guillemots ou de flamants roses. Ce matin, c’était un canard sylvestre, un carolin, au bord de la rivière. Il s’est envolé puis il a disparu.
Je vis prés d’une rivière qui s’appelle Tinker Creek, dans une vallée des Montagnes Bleues, en Virginie. On nomme parfois l’ermitage d’un anachorète un ancrage; certains de ces ancrages étaient de simples abris amarrés au flanc d’une église comme une balane à son rocher. Cette maison, ma maison, cramponnée sur la rive de Tinker Creek, me fait penser à l’un de ces ancrages. Oui, c’est bien ancrée au fond rocheux de la rivière qu’elle me retient, c’est ainsi qu’elle me tient, stable dans le courant, à l’ancre pour ainsi dire, face au torrent de lumière qui se diverse. Il fait bon vivre, dans cette maison; on y pense à des tas de choses. Les rivières—la Tinker et la Carvin—c’est un mystère actif, à chaque instant renouvelé. C’est le mystère de la création permanente, et de tout ce que providence implique: incertitude de toute vision, horreur du définitif, dissolution du présent, ce caractère complexe de la beauté, la force irrépressible de la fécondité, cette présence insaisissable de tout de qui est libre, et le défaut, enfin, de toute perfection. Du côté des montagnes, le Mont Tinker et le Mont Brushy, la Butte de Mc Afee et la Montagne de l’Homme Mort, c’est le mystère passif, le plus ancien de tous. Il s’agit là du seul et unique mystère, du simple mystère de la création à partir de rien, mystère de la matière proprement dite, mystère de toute chose, mystère de l’évidence. Les montagnes sont gigantesques, paisibles, elles vous absorbent. Il arrive que l’esprit s’exalte et s’installe au coeur d’une montagne, et la montagne le retient lové dans ses plis, sans le rejeter comme le font certaines rivières. Les rivières, voilà le monde dans ce qu’il a d’excitant, le monde dans toute sa beauté; moi, c’est là que je vis. Mais les montagnes, c’est là que j’habite.
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We need to know what Joe Blow thinks about it !
Il faut qu'on sache ce qu'en pense monsieur tout le monde.
We`re staying at Josh`s house, natch !
On dort chez Josh, bien sûr !
I like photography and all that jazz
J'aime la photo et tout le tralala.
The kitchen was full of roaches.
La cuisine était peine de cafards.
Politicians always say they`ll cut taxes, improve the economy, yada yada yada.
Les hommes politiques disent toujours qu'ils vont réduire les impôts, améliorer l'économie, patati, patata.
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