French Recordings

Un jour de juillet
une chenille fatiguée
s'est cachée pour se reposer.

Elle s'est endormie
pour plus d'une nuit.

Elle s’était transformée
en papillon d’été!!

1. Celui

2. Cela

3. Lui

4. Dont

5. Alors

6. Part

7. Lequel

8. Ainsi

9. Fait

10. Tel

11. Eux

12. Soit

13. Moyen

14. Près

15. Lorsque

16. Or

17. Loin

18. Enfin

19. Ailleurs

20. Autant

21. Parmi

22. Aveugle

23. Drôle

24. Besoin

25. Il y a

être pris de panique

se mettre en route

Ross Harper et Ed Moyse, 22 ans, ont eu l'ingénieuse idée d'inventer l'an dernier une nouvelle formule,Buy my face, pour les agences de publicité pour payer leurs dettes et gagner de l'argent. Ils peignent sur leurs visages les couleurs de publicité de leur client. Les deux amis ont eu l'idée de créer ce concept un soir autour d'un plat de nouilles, alors qu'ils réfléchissaient à un moyen de gagner de l'argent. Les deux jeunes ont chacun dû emprunter 25.000 euros pour financer leurs études.
Allure de «success story»

Depuis qu'ils ont monté leur petite entreprise Visage à vendre/Buy my face pour parvenir à payer leurs emprunts d'étudiant, Ross et Ed ont déjà réussi à empocher plus de 30.000 livres, soit 35.000 euros. Les deux compères aimeraient se lancer à l'international en mai. «Nous avons eu des manifestations d'intérêt à Hongkong, aux États-Unis et dans toute l'Europe», explique Ross Harper. Leur histoire a des allures de «success story» dans un pays qui compte 22% de chômeurs chez les jeunes et où même les diplômés des établissements les plus renommés ont du mal à trouver un emploi. «Nous avions des projets professionnels, mais nous nous sommes dits: le marché du travail est vraiment difficile en ce moment, pourquoi ne pas nous lancer dans quelque chose de créatif pendant un an?», raconte Ed Moyse, fort de sa formation d'économiste. «Nous avons déjà 50.000 livres de dettes, nous ne voulions pas beaucoup investir», relève Moyse. Cent livres ont suffi, de quoi acheter de la peinture pour peindre leur visage aux couleurs de leurs clients.
Bouche-à-oreille

Depuis le 1er octobre, ils sont parvenus à «vendre» leur visage tous les jours, à des petites entreprises comme à des grandes, tel Ernst & Young. «Le tout premier jour, nous les avons mis en vente à une livre, pas vraiment un salaire royal pour des diplômés», se souvient Moyse. Grâce au bouche-à-oreille, leur site reçoit environ 7000 visites par jour, leur permettant de pouvoir augmenter leurs tarifs. Les deux amis réussissent à louer leur visage jusqu'à 400 livres par jour à certains annonceurs pour lesquels ils réalisent des acrobaties susceptibles de faire parler d'eux, saut en parachute ou plongeon dans des rivières glacées. «Notre but, c'est d'avoir de bonnes photos et des vidéos amusantes sur notre site, qui puissent être vues chaque jour par des milliers de personnes», souligne Moyse.

Harper reconnaît que «c'est du gadget, mais ça marche». Le duo voudrait se lancer dans un autre projet à la rentrée avec une véritable mise de fonds. Les deux jeunes entrepreneurs ont réussi à attirer l'attention du monde entier sur eux. Ils espèrent que leur succès donnera du baume au cœur aux autres étudiants qui font face à un triplement des frais d'inscription. «Ceux qui commencent leurs études auront trois fois plus de dettes que nous à la fin de leur cursus», explique Ed, qui ajoute: «J'espère que notre histoire les inspirera.»

Avec BrowserQuest, la fondation Mozilla prouve qu'il est possible de créer des jeux de rôle multijoueur fondé sur les seules technologies web.

La fondation Mozilla a lancé mardi un nouveau jeu de rôle en ligne. Baptisé BrowserQuest (La quête du navigateur), le jeu s'inspire largement des graphismes des premiers Zelda, Final Fantasy et Secret of Mana.

BrowserQuest propose d'incarner un villageois chargé d'achever vingt objectifs, tout en interagissant avec d'autres joueurs connectés en même temps, notamment grâce au système de discussion intégré. Il dispose d'une durée de vie d'une heure. «Vous jouez un jeune guerrier motivé par le le goût de l'aventure. Pas de princesse à sauver, seulement un monde rempli de trésors à découvrir», détaille Mozilla.
Mettre en avant les atouts du Web

Développé par le studio français Little Workshop, BrowserQuest permet surtout à la fondation de mettre en avant les atouts des applications web, fondées sur des technologies standards. En effet, le jeu est conçu à l'aide de technologies web reconnues par la plupart des navigateurs récents comme le HTML5, le JavaScript et les websockets, une technologie permettant au navigateur et au site internet de s'échanger rapidement des informations. «BrowserQuest est une démonstration de la façon dont ces technologies peuvent être utilisées aujourd'hui pour créer un jeu multijoueur en temps réel dans une seule page web», explique Mozilla. Conforme à la philosophie de la fondation, BrowserQuest est Open Source. Son code peut donc être copié, réutilisé et amélioré par d'autres développeurs à condition de le redistribuer sous la même licence.

Depuis plus d'un an, la fondation Mozilla promeut les applications web. Celles-ci permettent à l'utilisateur et au développeur de ne pas dépendre d'un système d'exploitation particulier mais de créer des applications compatibles avec le plus d'appareils possibles. Par ailleurs, Mozilla travaille actuellement sur un système d'exploitation pour smartphones basé entièrement sur le Web. BrowserQuest est compatible avec la plupart des navigateurs de bureau récents, comme Firefox, Chrome ou Safari, mais également sur iPhone, iPad et sur la version Android de Firefox.

Tout est bien qui finit bien.

Il apprend le chinois.

J'entends Pierre dans la rue.

Il prétend être le frère du roi.

Vous répondez rapidement.

Elle vend des fleurs.

Nous descendons les Champs-Élysées.

Nous attendons une réponse.

Elle prend le métro tous les jours.

J'entends Pierre dans la rue.

Vous répondez rapidement.

Comprenez-vous la question?

Parlez-vous espagnol?

Parle-t-elle russe?

Voyage-t-il souvent en Europe?

Est-ce que vous habitez à New York?

Est-ce que tu sors ce soir?

Est-ce que vous courez dans le parc?

Est-ce qu'ils vendent des timbres?

Tu finis à cinq heures?

Vous investissez en Asie?

Remplissent-ils les formulaires?

Réfléchit-il au problème?

Aimez-vous aller au théâtre?

Préfère-t-elle voyager en Italie?

Écoutes-tu le discours de président?

Influencent-ils le public?

Annule-t-elle son voyage au Brésil?

Travailles-tu le jeudi?

Apportez-vous un nouveau livre?

Agrandit-elle les photos?

Quel est le mot pour ...

Jojo est un grand collectionneur.
Ce que les enfants de son âge trimbalent dans leurs poches, les billes, les jouets trouvés dans les œufs-surprises, les petites voitures…
lui, il le range soigneusement.
Il collectionne :
les sucres (enveloppés)…
les boîtes d'allumettes (vides)…
les fossiles…
les timbres…
les cartes postales…
les boules avec de la neige dedans…
les savonnettes…
les boîtes de camembert (vides)…
Jojo collectionneur - illustration 2
À chaque nouvelle collection, son père ajoute une étagère.
« Tu ne crois pas qu'il vaut mieux manger les sardines avant de stocker les boîtes ? »
Jojo ne jette jamais.
Il garde ses vieilles chaussures, ses bouts de crayons, ses cahiers de l'an dernier.
Petit à petit, à la maison, la place vient à manquer. Il y a des collections de Jojo partout. Dans le salon…
… le couloir
… la salle de bain et les cabinets.
« Jojo, il va falloir arrêter d'accumuler des objets… »
« Ou nous devrons nous séparer d'une partie des collections… »
Se séparer ! Jojo est horrifié : ça veut dire vendre… ou jeter ! « Je vais collectionner des choses très petites. »
Des très petits cailloux ? Du sable ? De la poussière ?
« Il va falloir des boîtes pour ranger tout ça ! »
Des mots ! Les mots ne prennent pas de place !
« Même le plus long, anticonstitutionnellement, n'est pas très encombrant. »
« Les dictionnaires qui sont sur le palier, je les mets où ? »
Jojo collectionneur - illustration 3
Jojo cherche alors quelque chose de plus léger, plus irréel encore que les mots. Après une nuit de réflexion, il trouve enfin.
« LE TEMPS ! Je vais collectionner le temps ! »
« Tu ne vas pas nous rapporter des montres, des réveils… et des horloges ? »
« Non ! Je vais collectionner les jours. Aujourd'hui, nous sommes… »
« Mercredi 10 Mars. »
« Mercredi 10 Mars. Il faut qu'il soit bien spécial, ce Mercredi 10 Mars pour être digne d'être collectionné ! »
« Je vais faire une balade que je n'ai jamais faite.
… Tiens. Je ne connais pas ces fleurs. Je vais les cueillir…
… et les offrir à ma grand-mère. »
« Aujourd'hui 10 Mars : je suis allé me promener derrière… »
Le lendemain, Jojo réussit à obtenir un 10 sur 10 en maths, pour la première fois de sa vie.
« C'est un jour à marquer d'une pierre blanche. »
Jojo collectionneur - illustration 4
Le surlendemain, Jojo mange du chou-fleur. Une première !
« Tu es sûr que tu en veux ? D'habitude… «
« C'est une expérience ! »
Une autre fois, il écoute de la musique qu'il n'avait jamais voulu entendre auparavant.
« Le nom de ce type me dit quelque chose… »
Il s'essaye à des sports qu'il n'avait jamais pratiqués…
… et il y prend goût.
« Si on faisait plutôt un basket ? »
Jojo est vite très demandé.
« Je passe voir Noémie, après avec Ben on ira à la piscine et si Aurélie peut venir, on ira… »
Jojo collectionneur - illustration 5
Toutes ces choses nouvelles l'occupent si bien qu'il en oublie de noter les dates et les événements…
« Pour ton anniversaire, voilà un agenda ! »
« Déjà mon anniversaire ! »
Quelle importance ? Sa collection de jours se porte bien…
« Demain, si le temps se maintient, j'irai avec Lætitia chercher des fraises des bois… »
Il se fait des beaux souvenirs pour demain…
et tant pis s'ils ne sont pas bien rangés !