Normalement, en temps de crise, les gens perdent leur liberté. Comme ils sont contraints de ne penser qu’à leurs besoins immédiats, ils ont moins de temps pour contribuer à la culture de leur pays dans le domaine, entre autre, de la musique, des beaux arts, et de la littérature. Cependant, selon un article paru dans le Courrier international en mars 2009, la culture d’un pays peut s’enrichir en pleine crise. Pendant la crise économique qui a éclaté en 2008 et 2009, les ventes de livres ont augmenté de 17% en Espagne. Un libraire espagnol a expliqué que les gens se réfugient dans la littérature pour se préparer à mieux faire face à un avenir incertain. Cette hausse des ventes est-elle vraiment causée par le pragmatisme du peuple ? La littérature nous permet-elle de nous améliorer, ou n’est-elle qu’un passe-temps qu’adoptent les chômeurs pour se divertir lorsque ça devient plus dur de trouver un travail ?
Certes, le chômage peut pousser la population à passer plus de temps à lire, mais ça ne veut pas dire que la seule cause de cette tendance soit davantage de temps libre. Il faut admettre, qu’en temps de crise aussi bien qu’en temps de prospérité, la littérature peut nous rendre plus aptes à affronter la vie.