C’était le premier employé de la concession que je rencontrais depuis mon arrivé en France. Nous sommes entré au Chien-bleu pour prendre un verre et nous avons parlé d’autrefois. Perdrier avait quitté Bactraing deux ans auparavant. A cause de la dégringolade du cours de l’étain après la guerre. A cause de ses poumons aussi, qui étaient en mauvais état tout les deux. Je lui ai dit:
“De Soto m’a écrit il y a cinq ou six mois. Il m’explique que ça ne marche pas fort. A son avis, il vaut mieux que je reste encore en France. Là-bas je me ferais tout de suite épingler.”