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asdrubalivan
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Cinéaste français (Paris 1861-Paris 1938).

Prestidigitateur illusionniste et pionnier du spectacle cinématographique, Georges Méliès crut à l'avenir de l'image animée avant les frères Lumière eux-mêmes. Inventeur des truquages, il fut le premier à exprimer par le cinéma la féerie, le merveilleux et le fantastique.

Le père du cinéma de divertissement

Ses études secondaires achevées, Georges Méliès entre sans conviction dans la fabrique paternelle de chaussures, où il acquiert une précieuse habileté manuelle. Il se marie en 1885 et part pour Londres confectionner des automates et apprendre la prestidigitation. De retour à Paris, il exerce son art au musée Grévin, tout en s'adonnant à la peinture et au dessin satirique. En 1888, il achète le théâtre Robert-Houdin et y présente des spectacles de magie. Il met au point des machines pour de nouveaux tours qu'il exécute lui-même sur scène. Les séances se terminent fréquemment par la projection de photographies peintes.

Le 28 décembre 1895, à l'issue de la célèbre projection cinématographique du Grand Café, Méliès propose à Antoine Lumière d'acheter l'appareil de ses fils : celui-ci refuse, préférant l'exploiter lui-même. Méliès aurait alors fabriqué un appareil semblable sur les plans d'un opticien anglais (William Paul), ou en achetant le procédé de l'Isolatograph. Avec son « Kinétograph », il tourne dès 1896 ses premiers films sur des pellicules qu'il perfore à la main (Une partie de cartes, Une bonne farce de chiffonnier). Dénués d'originalité propre, ceux-ci ressemblent fort aux premières vues des frères Lumière ou reproduisent des numéros de prestidigitation.

L'apport fondamental de Méliès au cinéma naissant date de cette même année 1896 : il choisit en effet d'exploiter le « cinéma dans sa voie théâtrale spectaculaire ». Il crée le film à trucs, ou « vues fantastiques ». L'illusion étant la base de son cinéma de divertissement, il invente en les combinant aussi bien les effets qui relèvent du théâtre (machinerie, déroulants, maquettes, mannequins, pyrotechnie) que les truquages purement cinématographiques, qu'il réalise par arrêt de la caméra ou surimpression (simple, multiple, sur fond noir, avec cache, fondu). Enfin, le flou et même le travelling sont parfois utilisés.

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