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« NBA Is Just A Business »
Cette fois-ci, pas d’échange, ni de joueur coupé, mais un free agent libre de signer où bon lui semble, contrairement à certains confrères bloqués par leur statut de « free agent protégé ». Pour une fois, DeAndre Jordan a utilisé à bon escient la semaine de moratoire imposée par la NBA. Oui, il n’a pas tenu sa parole de s’engager avec Dallas. Oui, il a mis en miettes le projet des Mavs. Oui, sa décision a d’énormes conséquences sur la saison à venir et sur certaines prises depuis une semaine. Mais au final, il a simplement pris du recul après un accord verbal et décidé de réfléchir à deux fois avant de prendre une décision écrite et définitive qui l’engage pour les quatre années à venir.
Prendre du recul, c’est s’éloigner de son agent, le sulfureux et influent Dan Fegan, pour se rapprocher des siens, et peser le « pour » et le « contre ». Si la NBA a mis en place un moratoire d’une semaine, c’est justement pour que les joueurs puissent enchaîner les rendez-vous, poser des questions, écouter les conseils, et même annuler un accord verbal. Après s’être engagé dans la précipitation, Jordan l’a utilisé, et c’est parfaitement légal. Il n’avait rien signé, et Mark Cuban sait parfaitement que l’intérieur des Clippers est dans son droit.
La forme est critiquable, le fond l’est moins
Un Cuban qui avait misé sur ses relations étroites avec Fegan pour arracher Jordan aux Clippers. Certains évoquent une vieille promesse faite par Fegan à Cuban, qui n’était pas parvenu à ramener Dwight Howard aux Mavs. Un Fegan qui semble-t-il tirait les ficelles dans le transfert avorté de DeMarcus Cousins aux Lakers. Ce même Fegan qui n’est autre que l’agent d’Austin Rivers, le fils de Doc, le président/coach des Clippers…