Il me faut de texte pour réaliser une compréhension orale. Il faudrait donc lire de façon très claire. Merci beaucoup
La jeunesse française, déjà fortement touchée par le chômage depuis plus de dix ans, subit aujourd’hui le plus gros de la crise économique due à la pandémie de Covid-19. Nombre de jeunes sont employés dans le cadre de missions ou de CDD, des contrats auxquels les employeurs renoncent ou qu’ils ne renouvellent pas pour tenter d’amortir le choc.
Au deuxième trimestre, selon l’Insee, le taux d’emploi des moins de 25 ans a diminué de près de 3 points, à 26,6 %, son plus bas niveau depuis [que l’institut le mesure, en] 1975. Cet automne, des dizaines de milliers de jeunes peu qualifiés seront au chômage, estiment des économistes et des travailleurs sociaux.
“On se prépare à la vague”, résume Sarah Lhuillier, conseillère à la Mission locale de Pantin, en banlieue parisienne. Les pertes d’emplois sont un coup dur pour une génération qui a déjà sacrifié tout un printemps et tout un été (annulation de cérémonies de remise des diplômes, de mariage, etc.) pour protéger ses aînés plus fragiles.
Ce recul ne sera pas rattrapé avant des années
Et les jeunes vivant dans les banlieues*, ces quartiers où le revenu moyen est bas et qui concentrent souvent les minorités, vont être les plus rudement touchés. Ce sont souvent eux qui pendant le confinement, au printemps, sont allés pourvoir de nombreux emplois essentiels, quand les épiceries et autres commerces des centres-villes plus prospères étaient en mal de main-d’œuvre.
Les populations les plus jeunes et les plus pauvres voient donc aujourd’hui la pandémie défaire les maigres progrès dont elles avaient bénéficié ces dernières années sur le marché du travail. Un recul qui ne sera pas rattrapé avant des années.
Mounir Dekkouche a 23 ans et vit en Seine-Saint-Denis, un département défavorisé au nord de Paris. Depuis qu’il a perdu son travail dans un KFC fin mars, après l’annonce du confinement, il n’arrive plus à trouver de poste stable. La fin de sa période d’essai de deux mois approchait, et avec elle la perspective d’un CDI de vingt-quatre heures par semaine payées au smic, quand on lui a annoncé que les embauches étaient gelées et que le fast-food ne le garderait pas. “J’ai dû vendre des affaires dont je ne me servais plus, des vêtements, des figurines, des baskets”
La fin de sa période d’essai de deux mois approchait et— avec elle, la perspective d’un CDI de vingt-quatre heures par semaine payée au SMIC — quand on lui a annoncé que les embauches étaient gelées et que le fast-food ne le garderait pas.
J'ai dû me tromper lors du copier-coller :)