L’univers a incontestablement une supériorité sur l’homme puisqu’il peut l’écraser. L’homme est en ce sens misérable, fragile. Mais c’est dans la conscience de sa propre faiblesse que réside la supériorité, in fine, de l’homme sur la Nature. La conscience transforme la misère en misère grandiose. Etre conscient d’être misérable n’est plus tout à fait être misérable. Le drame métaphysique de l’existence peut être dépassé par cette victoire obtenue par l’éveil de la conscience.