Pascal oppose deux étants : les étants naturels et les étants humains. Les premiers ne sont pas doués de conscience, ce sont des étants muets et inconscients. les seconds, les hommes, possèdent une réflexivité, la capacité de se mettre à distance d’eux-mêmes.
La fragilité de l’homme est double : physique, l’homme est sujet à la corruption (vieillesse, maladie, …) et à la finitude, et surtout morale. L’homme cherche en effet à se fuir sans cesse dans le divertissement, de peur d’affronter son propre néant. Le divertissement désigne un rapport inauthentique à soi-même et aux autres (rôle de l’amour-propre)