Alors, qu'est-ce... que sont les concours, dont on entend parler en France? En France, quand quelqu'un veut travailler, il a deux possibilités: soit il travaille dans le secteur privé, pour une entreprise, une société ou pour lui-même, soit il travaille dans le secteur public et à ce moment-là, il travaille pour l'État français. Et c'est ce qu'on appelle un fonctionnaire. Donc il y a plusieurs types de fonctionnaires, mais heu... d'une manière générale, tous les... tout... toutes les personnes qui passent des concours, donc des concours pour être fonctionnaires, heu... passent plusieurs types d'épreuves. Il y a d'abord ce qu'on appelle les épreuves écrites, donc c'est les examens écrits, et suite à ces épreuves écrites, les meilleurs sont pris pour les épreuves orales, donc on passe devant un jury. Et suite à ces épreuves, écrites et orales, on fait la moyenne des notes et les meilleurs éléments, les meilleures personnes, ceux qui ont les meilleures notes sont... sont donc récupérés, heu, et sont admis pour le concours, c'est-à-dire qu'elles deviennent fonctionnaires dans un corps particulier. Et donc il y a plein de... de différents types de corps pour travailler pour l'État, mais d'une manière générale, en France, il y a trois types de fonctionnaires: il y a les fonctionnaires d'État, qui travaillent pour l'État, heu, qui peuvent donc travailler sur tout le territoire français, il y a les fonctionnaires territoriaux, qui eux travaillent dans les régions, dans les communes, dans les mairies, et le troisième type, c'est la fonction publique hospitalière, donc c'est les fonctionnaires qui travaillent uniquement dans les hôpitaux. C'est un corps un peu particulier. Voilà.
Remarques:
1) "C'est les examens, c'est les fonctionnaires" sont des formes un peu relâchées (langage courant) pour dire "ce sont les examens, ce sont les fonctionnaires", qui serait un français plus correct.
2) Remarquez aussi l'élision dans la langue parlée informelle:
"Ceux qu'ont les meilleurs notes" au lieu de "ceux qui ont les meilleures notes"; "y a" au lieu de "il y a"; "i travaille" au lieu de "il travaille". Dans l'écrit, on n'utilise jamais ces formules élidées.