Psst...

Do you want to get language learning tips and resources every week or two? Join our mailing list to receive new ways to improve your language learning in your inbox!

Join the list

French Recordings

sjmanniex
5 Words / 0 Comments
[ Show Text ]

Recordings

jeffreyshawn
6 Words / 0 Comments
[ Show Text ]

Recordings

quesuerte
40 Words / 0 Comments
[ Show Text ]

Recordings

quesuerte
5 Words / 0 Comments
[ Show Text ]

Recordings

  • étais vs été ( recorded by savon ), Français

    Download Unlock
  • étais vs été ( recorded by MissTinguette ), Standard French

    Download Unlock
  • étais vs été ( recorded by Laurent ), français

    Download Unlock
    Corrected Text
    more↓

    -j'étais (= je+être à l'imparfait)
    -j'ai été (=je+être au passé composé)
    -étais
    -été
    -"étais" comme "j'irai,j'irais,il est"
    -"été" comme "et"

MorClych
817 Words / 0 Comments
[ Show Text ]

Recordings

  • Le ciel et la terre, simple caprice ( recorded by dot59 ), standard

    Download Unlock
  • Le ciel et la terre, simple caprice ( recorded by frenchfrog ), standard

    Download Unlock
    Corrected Text
    more↓

    Autrefois, j'avais un chat, un vieux matou bagarreur qui sautait par la fenêtre ouverte près de mon lit, au beau milieu de la nuit, et m’atterrissait sur la poitrine. Je m’éveillais à moitié. Il venait se coller le crane sous mon nez et se mettait à ronronner, empestant l’urine et le sang. Certaines nuits, il pétrissait ma poitrine nue avec ses pattes de devant, puissamment, le dos arqué, comme s’il s’aiguisait les griffes ou bourrait de coups le ventre de sa mère pour avoir du lait. Et ces matins-là, je me réveillais au jour pour retrouver mon corps couvert d’empreintes de pattes écrites avec du sang; c’était comme si l’on m’avait peinte avec des roses.
    Il faisait si chaud que le miroir était tiède au toucher. Je me lavais devant ce miroir dans une vague stupeur, le sommeil torturé de mes nuits d’été flottant encore autour de moi comme un varech. De quel sang s’agissait-il, et de quelles roses? La rose de l’union, peut-être, ou bien la sang du meurtre, ou bien encore la rose de la beauté nue et le sang de je ne sais quel innommable sacrifice, de quelque indicible naissance. Quel était ce signe sur mon corps, emblème ou tache, les clés du royaume, ou la marque de Caïn. Je n’aurais pas su le dire. Non, je n’aurais pas su dire, tandis que je me lavais, et que le sang coulait en sillons, puis s’effaçait pour disparaître enfin, si j’étais en train de me purifier ou de détruire le signe ensanglanté du passage. Nous nous éveillons, mais nous éveillons-nous jamais vraiment, au mystère, aux rumeurs de la mort, à la beauté, à la violence... «On dirait qu’on est juste posés là», me disait une femme l’autre jour, «et allez donc savoir pourquoi».

    Ce sont là questions du matin, images que tu rêves lorsque la dernière vague vient te déposer sur le sable au jour lumineux, dans l’air qui te sèche. Tu te souviens encore que quelque chose pesait sur toi, et tu te rappelles ce sommeil courbe contre lequel tu reposais, tout mou, comme un pectin dans sa coquille. Mais l’air durcit ta peau; te voilà debout; tu abandonnes le rivage éclairé pour explorer quelque obscur promontoire et bientôt te voilà perdu dans les frondaisons intérieures, tous les sens aux aguets, et tu ne te souviens plus de rien.
    Je pense encore à ce vieux matou, certains matins, quand je m’éveille. Les choses suivent un cours plus paisible à présent; je dors la fenêtre fermée. La chat et nos rites s’en sont allés, ma vie a changé, mais demeure le souvenir d’une espèce de force qui s’exerce sur moi. Je m’éveille dans l’attente, avec l’espoir de voir quelque chose de nouveau. Si j’ai de la chance, peut-être serai-je tirée de mon sommeil par l’appel d’un oiseau que je ne connais pas. Je m’habille à la hâte, imaginant la cour toute bruissante de l’envol de guillemots ou de flamants roses. Ce matin, c’était un canard sylvestre, un carolin, au bord de la rivière. Il s’est envolé puis il a disparu.
    Je vis prés d’une rivière qui s’appelle Tinker Creek, dans une vallée des Montagnes Bleues, en Virginie. On nomme parfois l’ermitage d’un anachorète un ancrage; certains de ces ancrages étaient de simples abris amarrés au flanc d’une église comme une balane à son rocher. Cette maison, ma maison, cramponnée sur la rive de Tinker Creek, me fait penser à l’un de ces ancrages. Oui, c’est bien ancrée au fond rocheux de la rivière qu’elle me retient, c’est ainsi qu’elle me tient, stable dans le courant, à l’ancre pour ainsi dire, face au torrent de lumière qui se diverse. Il fait bon vivre, dans cette maison; on y pense à des tas de choses. Les rivières—la Tinker et la Carvin—c’est un mystère actif, à chaque instant renouvelé. C’est le mystère de la création permanente, et de tout ce que providence implique: incertitude de toute vision, horreur du définitif, dissolution du présent, ce caractère complexe de la beauté, la force irrépressible de la fécondité, cette présence insaisissable de tout de qui est libre, et le défaut, enfin, de toute perfection. Du côté des montagnes, le Mont Tinker et le Mont Brushy, la Butte de Mc Afee et la Montagne de l’Homme Mort, c’est le mystère passif, le plus ancien de tous. Il s’agit là du seul et unique mystère, du simple mystère de la création à partir de rien, mystère de la matière proprement dite, mystère de toute chose, mystère de l’évidence. Les montagnes sont gigantesques, paisibles, elles vous absorbent. Il arrive que l’esprit s’exalte et s’installe au coeur d’une montagne, et la montagne le retient lové dans ses plis, sans le rejeter comme le font certaines rivières. Les rivières, voilà le monde dans ce qu’il a d’excitant, le monde dans toute sa beauté; moi, c’est là que je vis. Mais les montagnes, c’est là que j’habite.

TiagoMigli
43 Words / 1 Comments
[ Show Text ]

Recordings

  • Slangs 2 ( recorded by dot59 ), standard

    Download Unlock
  • Slangs 2 ( recorded by wacissa ), French from France, mostly standard but my vowels can sound a bit Southern

    Download Unlock
    Corrected Text
    more↓

    We need to know what Joe Blow thinks about it !
    Il faut qu'on sache ce qu'en pense monsieur tout le monde.

    We`re staying at Josh`s house, natch !
    On dort chez Josh, bien sûr !

    I like photography and all that jazz
    J'aime la photo et tout le tralala.

    The kitchen was full of roaches.
    La cuisine était peine de cafards.

    Politicians always say they`ll cut taxes, improve the economy, yada yada yada.
    Les hommes politiques disent toujours qu'ils vont réduire les impôts, améliorer l'économie, patati, patata.

vankrot
370 Words / 1 Comments
[ Show Text ]

Recordings

TiagoMigli
47 Words / 0 Comments
[ Show Text ]

Recordings

UK2010
87 Words / 0 Comments
[ Show Text ]

Recordings

SeeYa32
448 Words / 0 Comments
[ Show Text ]

Recordings

Overview

To make a new Audio Request or Script Request, click on Make a Request at the top of the page.

To record or transcribe for users learning your language, click on Help Others at the top of the page.

Recording and transcribing for other users will earn you credits and also move your own Requests ahead in the queue. This will help you get your requests recorded and/or transcribed faster.