French Recordings

-Oh, non! Pénélope,
did Maman,
ne dessine pas surlemue, voyons!

=C'est pas juste,
dit Pénélope,
c'est très joli ce que jufais,
et je ne'ai même ;lus de feuille!

《Et si...
...je dessinais derrière le rideau,
imagine Pénélope.
Ce serait bien caché,
Papa et Maman ne le découvriraient jamais...》

《Ou alors...
...je pourrais dessiner par terre
puisqu'ils ne veulent pas surles murs,
eserait joli aussi...》

《Et si...
...je faisais un pett dessin surele canapé du salon,
ce serait très pratique pour le cacher...avec les coussins.》

《Quelle bonne idée!》
se dit Pénélope,
juste au moment
où Papa et Maman arrivent.

-Oh, là,là,Pénélope!
Mais qu'est-ce que tu fais?
-Une bêtise plus grosse que moi!
répond Pénélopeen riant.

Quelle coquine,
cette Pénélope!

l'Australie

C'est super!

Frédéric invite Irène au concert.

Samedi soir il y a un concert très intéressant.
Madonna chante à l'Olympia.

Irène a tous les disques de Madonna.

Frédéric n'a pas de billets pour le concert.

Il a un laissez-passer pour deux personnes.

C'est dommage!

Irène n'accepte pas l'invitation de Frédéric.

Elle est désolée, mais elle a déjà un rendez-vous.

C'est pour aller au théâtre.

Frédéric invite alors Isabelle.
Isabelle, c'est la soeur jumelle d'Irène.

Irène n'est pas jalouse.

i am very hapy

Parfait, on y va

Les amis de Jovana vont au cinéma.
Ils ne savent pas quel film choisir.

"Christophe Colomb" avec Gérard Dépardieu?

"Dracula" de Coppola?

"Arizona dream" de Kusturica?

On donne "Arizona dream" sur les Champs Elysées.
C'est à la séance de 20 heures.

Tout le monde est d'accord.
Jovana et ses amis vont voir le film de Kusturica.

C'est de l'art

Les amis sortent du cinéma.

Ils discutent du film.
Les avis sont partagés.

Les uns pensent que le film est très beau.

Les autres pensent qu'il y a trop de fantaisie.

François pense qu'il y a trop de fantaisie.

François pense qu'ils ne savent pas regarder un film.
Il leur dit d'aller voir un dessin animé de Walt Disney la prochaine fois!

Quelle Chance

Jovana est serbe.
Elle est au Foyer international des lycéens à Paris.
C'est une grande fille blonde.
Elle est belle et charmante.
Son père est architecte à Paris.
Sa mère est française.
Elle parle bien français.
Quelle chance pour François! (Il aime les blondes!)

C'est beau Paris, mais...

Jovana et Grégoire sont élèves á Paris.
Ils ne sont pas français.
Jovana est serbe et Grégoire est grec.

Jovana est un peu triste.
Pourquoi?
C'est la fatigue? L'école?
Les problèmes d'amour?

Non, ce n'est pas ça.
C'est le mal du pays.
Belgrade, les amis ...
C'est triste, ça!

Votre fiche s'il vous plaît!

C'est le Foyer international des lycéens à Paris.
C'est le 16e arrondissement.
Adresse: 60, rue La Fontaine.

Évita, Béatrice, Ahmed, Grégoire, François, Frédéric, Isabelle et Irène sont des élèves du Foyer international.

Qui êtes-vous?

Évita et Béatrice sont amies.
Évita est espagnole et Béatrice est belge.

Ahmed et Grégoire sont amis.
Ahmed est arabe et Grégoire est grec.

Frédéric et François sont frères jumeaux.
Ils sont français.

Isabelle et Irène sont soeurs jumelles.
Elles sont italiennes.

Jovana est serbe.
Elle est de Belgrade.

Pour entrer au Foyer international il y a des formalités à remplir.
Quelles formalités?

Une fiche d'inscription.

L’icône islandaise a lancé jeudi à Manchester une saga live de trois ans, autour de « Biophilia », CD ésotérico-écolo attendu fin septembre.
Jeudi, en Angleterre, a débuté le Manchester International Festival. On pourrait interpréter comme un flagrant délit de snobisme le fait d’aller fureter outre-Manche, à une époque rituellement pléthorique où, de Belfort à Arras, via Hérouville-Saint-Clair ou Saint-Denis-de-Gastines, les occasions de faire le plein de décibels abondent dans l’Hexagone. Sauf que le MIF n’est pas une manifestation ordinaire qui, jusqu’au 17 juillet, annonce : Dr Dee, le nouvel opéra de Damon Albarn, le boom rock local WU Lyf, la chanteuse gospel américaine Candi Staton, The Life and Death of Marina Abramovic, une mise en scène de Bob Wilson, le rappeur américain Snoop Dogg, une Walkyrie de Wagner et, puisqu’on en est aux figures de la mythologie nordique : Björk.
Fumerolles. Dans la ville de Wayne Rooney, donc, la chanteuse islandaise la plus connue du millénaire est revenue sur scène de manière tonitruante, y présentant son projet Biophilia, entreprise tentaculaire aux ramifications musico-technologico-environnementalo-esotérico-pédagogiques, entre autres. Une approche que la pythie des fumerolles introduit ainsi : « Si j’envisage Biophilia à une si grande échelle, c’est que je suis bien incapable d’expliquer les sons et les rythmes sans me référer au système solaire et aux atomes. Pour moi, tout cela appartient au même univers. »
Pour commencer mollo, on dira que, dans sa forme la plus conventionnelle, Biophilia sera le prochain album de Björk ; avec dix chansons, dont Crystalline, single fraîchement éclos, sa commercialisation est prévue le 26 septembre.
Ceci posé, un bouquet de dix applications (une par titre) « associant un élément naturel à un aspect musical », avec jeu interactif, score animé, paroles, etc., va être mis en circulation, ainsi qu’un documentaire (en cours), le site de la chanteuse (www.bjork.com) profitant de l’occasion pour continuer sa mue high-tech. Mais, pour l’heure, c’est face au public que Björk a choisi de donner la pleine démesure de son inspiration échevelée, à travers le lancement d’une tournée mondiale prévue sur trois ans avec des résidences de trois semaines dans huit villes différentes - a priori, Paris est prévu pour 2012, dans un lieu encore à définir. Autant dire que la mise à feu mancunienne suscite une excitation particulière ; au point que, devant le Campfield Market Hall dûment pris d’assaut- 45 euros la place, tarif fort raisonnable pour une visitation -, on croise dans l’assistance des gens tels que l’acteur Willem Dafoe ou le chanteur Antony Hegarty (patron des Johnsons) entre autres disciples ponctuels.
Dans la salle, le dispositif est particulier, avec une scène centrale circulaire - surmontée de huit panneaux faisant office d’écrans -, autour de laquelle se tiennent 1 800 spectateurs debout. Aucun décor n’est nécessaire, dans la mesure où Björk et sa clique (un inventeur anglais, un fabricant d’orgues islandais, un laboratoire media du MIT) ont conçu une instrumentation quasi féerique : harpes-pendules hautes de trois mètres, boîte à musique-célesta géante baptisée « Sharpsichord », arcs électriques ou orgue d’église bidouillé en claviers midi - que le public, comme au musée, ira prendre en photo à la fin de la représentation.
Sur scène, la chamane, coiffée d’une invraisemblable perruque afro rousse, vêtue d’une robe courte et d’une cape bleue, est entourée (le mot est faible, tant l’accompagnement confinera parfois à la suffocation) de deux musiciens, Matt Robertson (aux machines) et Manu Delago (batterie, percussions), et surtout d’un chœur féminin constitué de 23 compatriotes, qui l’enveloppe, la couve, l’encercle. Tout en « whou-ou-ou » et « na na na », la volière nubile strie la vingtaine de titres du répertoire de ses élans polyphoniques aussi spectaculaires qu’à la longue mirifiquement tyrannique.
Cyberfolk. Mi-« Seigneurie des agnelles » (une voix off de birbe donne le ton en introït, limite heroic fantasy : « Bienvenue dans Biophilia… »), mi-« Tubular belles », on suit l’odyssée de deux heures dans une ambiance Zardoz reformatée Avatar, avec en bande-son une cosmogonie pop mêlant cyberfolk et techno imprécatoire. Equitablement réparti entre nouveautés (Thunderbolt, Moon, Hollow, Virus…) et « classiques » (Hidden Place, Isobel, Declare Independence…), le show rétrofuturiste - où plane l’ombre de Nikola Tesla comme celle du vendeur de la boutique Apple du coin - joint l’image (galaxie, éruption volcanique, lucioles, étoiles de mer, flore fantasmagorique…) à la parole.
Blanche Neige numérique, Björk chante les champignons et le quartz, les renards argentés et le tonnerre avec une conviction qui, à l’inverse de sa performance, laisse sans voix.

LES VOYELLES
[i] [i:]
ici lisent
dix disent
vite vivent
Orthographe i, y

[e]
dé
thé
été
Orthographe é, er, ez

[ɛ] [ɛ:]
lait mére
mais pére
craie îrère
Ortographe è, ê, ei, ai

[a] [a:]
papa sage
tape tard
chat cave
Orthographe a

[ɑ] [ɑ:]
pas pâle
cas âne
las lasse
Orthographe a, â

[ɔ] [ɔ:]
homme loge
donne dors
pomme port
Orthographe o

<<Je te désire, Daphné, je t'aime.
-Je ne veux pas y croire, dit-elle doucement.
-Pourquoi?
-Parce que si je t'aime moi aussi, nous souffrirons un jour, et je ne le veux pas.
-Je ne te ferai pas de mal. Jamais. Je te le jure.>>

Elle soupira et posa la tête sur sa poitrine nue. Il la prit dans ses bras.

<<Personne ne peut faire une telle promesse.
-Tu ne souffriras pas, Daff. Aie confiance en moi.>>

Elle voulut lui demander pourquoi, mais elle y renonça. Les mots ne sonnaient plus juste. Elle se laissa embrasser et enlacer. Il la souleva et l'emporta jusque dans la chambre. Ils firent l'amour si passionnément que Daphne se demanda pourquoi elle avait lutté si longtemps pour préserver sa solitude.