Jamel Debbouze, d'origine marocaine, est né à Paris en 1975 mais il passe la grande partie de sa jeunesse à Trappes une banlieue réputée difficile. Adolescent, il a un accident et il perd l'usage de son bras droit. Grace à un éducateur, Alain Degois, surnommé "papy" il se lance dans le théâtre d'improvisation et son groupe gagne plusieurs prix. Il se fait alors repérer par une radio, puis par la télévision et se produit dans un one-man-show dans toute la France. Il enchaîne également les longs métrages, comme Amélie Poulain ou Asterix mission Cléopatre.
C’est aussi un homme engagé politiquement, qui souhaite lutter contre les inégalités ethniques et sociales. Il soutient ouvertement la gauche, pousse les jeunes à aller voter et aborde les problèmes des Français issus de l'immigration dans ses interviews comme dans ses spectacles. Il crée au Maroc l’association « L’heure joyeuse » qui s’occupe des enfants des rues et des femmes maltraitées.
Ces films témoignent eux aussi de son engagement politique/idéologique. Il joue et s'investit personnellement dans le film Indigènes, qui traite des soldats nord-africains, enrôlés dans une guerre qui n'était pas la leur en 1943 puis ignorés par le gouvernement. Ce film a permis une revalorisation des pensions de ces derniers.
Récemment il a aussi participé au film La Marche qui évoque la marche organisée en 1983 contre le racisme.
Enfin, Jamel Debouzze favorise l'essor de jeunes humoristes. Pour ce faire, il a créé le « Jamel Comedy Club » une salle de stand-up située dans le 10ème arrondissement, qui promeut les nouveaux talents. Depuis 2011, il organise chaque année au Maroc le « Marrakech du Rire », un festival d'humour aujourd’hui célèbre.