Depuis 2010, la réforme constitutionnelle nationaliste et autoritairte portée par le premier ministre Viktor Oran soulève des protestations à l'intérieur et à l'extérieur de la Hongrie. Comment en est-on arrivé là ? Pour Lazlo Rajk, la Hongrie d'Orban ressemble à la Roumanie de Ceaucescu. Un autre régime liberticide, écrit Paul Gradvohl, selon lequel cette affaire n'est pas que hongroise, mais européenne. Une nouvelle consciences civique européenne doit s'imposer. Cette question hongroise est surtout, écrit György Dragoman, une guerre idéologique sans merci entre partis politiques. Soit ajoute Antonella Capelle-Pogacean, mais attention aux exagérations et idées-reçues. Cette crise traduit surtout une la stratégie de repli de la Hongrie. Et c'est préoccupant. Ce qui est inquiétant, oppose Andras Lanczi, c'est le grave échec de la gauche post-communiste. Cette affirmation de patriotisme national est totalement justifiée, selon lui.